Table Ronde Cemac à Paris : Plus de 3 milliards d’euros nécessaires pour le financement de 84 projets
À l’initiative des chefs d’Etat de la communauté économique et ...
© La Cemac a tenu du 16 au 17 novembre une « table ronde » à Paris
À l’initiative des chefs d’Etat de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), s’est tenue le lundi 16 au 17 novembre à Paris, la table ronde relative à la promotion de 11 projets intégrateurs qui devront permettre non seulement le développement de la sous-région mais surtout une meilleure intégration de celle-ci.
La délégation africaine est conduite par le président du Congo, Denis Sassou Nguesso, et du président de la commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo. Il revient donc aux ministres de l’Économie de l’Afrique centrale de présenter aux potentiels investisseurs étrangers, les projets nécessitant des financements. A ce propos, le ministre gabonais, Jean-Marie Ogandaga présentera la note conceptuelle de ces différents projets inscrits dans le Programme économique régional (PER) de la Communauté.
84 projets parmi lesquels onze projets prioritaires seront financés par des créanciers publics et privés dans la sous-région. C’est ce qui ressort de la Table ronde, organisée par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
La Cemac a tenu du 16 au 17 novembre une « table ronde » à Paris. Elle a présenté un programme économique régional avec 84 projets. L’objectif du programme est d’impulser la croissance dans la sous-région d’ici 2025. Parmi ces projets, 11 ont été exposés comme projets « intégrateurs prioritaires », pour un financement de quatre milliards d’euros.
Les points focaux de ces projets sont, entre autres, moderniser les réseaux routiers reliant plusieurs pays de la sous-région; développer la production de l’interconnexion énergétique ou encore développer la fibre optique. Au cours des échanges, il s’est révélé que la sous-région est en effet très en retard au sujet de la vitesse des flux informatiques.
A cette question, il devrait y avoir aussi la construction de ports secs pour désengorger les ports maritimes et raccourcir les délais dans les échanges commerciaux. Les onze projets ont été pris en considération. Leur financement se fera sous forme de prêts concessionnels, de dons et de partenariat public-privé. 3,4 milliards d’euros sont attendus, pour ajouter aux 600 millions, déjà acquis.
La Cemac dont les pays membres sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Centrafrique et le Tchad, est considérée comme la sous-région la « moins intégrée » du continent, avec un taux de 17% contre une moyenne de 40% pour toute l’Afrique.
Au nombre de ces projets, la construction d’un pont sur le fleuve Ntem, la construction de la route Ndendé-Doussala (144 km) entre le Gabon et le Congo ainsi que la construction du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena (Congo/ RCA/ Tchad). Aussi, l’aménagement hydroélectrique de Chollet et des lignes électriques (Cameroun/ Congo/ Gabon/ RCA), l’interconnexion des réseaux électriques (Cameroun-Tchad) et l’interconnexion du Cameroun avec les pays de la Cemac par la fibre optique. La construction du port sec de Beloko (Corridor Douala-Bangui) et la construction de l’Université inter-États (Cameroun-Congo) …
Par Africa24 avec RSA