Akinwumi Adesina a été entièrement disculpé par le panel d'experts indépendants chargé d'étudier les conclusions formulées par comité d'éthique de la Banque africaine de développement. Ce comité d'éthique avait, effectivement, estimé que les accusations de malversation et de mauvaise gestion étaient infondées.
Le comité d’éthique de la Banque africaine de développement a correctement examiné les allégations contre Akinwumi Adesina. C’est en substance la conclusion du rapport du panel de trois experts indépendants désignés début juillet avec, à leur tête, l’ancienne présidente d’Irlande, Mary Robinson.
Un panel qui souligne que le comité d’éthique interne à la BAD a donc eu raison de rejeter toutes les 16 allégations de mauvaise gestion à l’encontre du président de la banque panafricaine.
Des lanceurs d’alertes anonymes avaient reproché à celui-ci, entre autres, la nomination et la promotion de son beau-frère, le traitement préférentiel qu’il a réservé au Nigeria - son pays d’origine et premier contributeur de la BAD - ou encore le lobbying politique qu’il aurait mené pour le compte de chefs d’État.
Les conclusions du panel d’experts mettent fin à ce feuilleton médiatisé depuis le mois d’avril et éclaircit l’horizon pour la réélection, fin août, d’Akinwumi Adesina pour un second mandat à la tête de la BAD. Le Nigérian est le seul candidat à sa succession.
Par Africa24monde avec RFI