Cybercriminalité : l'influenceur nigérian Hushpuppi risque vingt ans de prison
L’instagrammer nigérian Ray Hushpuppi, de son vrai nom Ramon Abbas a comparu ...
© Des militaires montent la garde pendant que la police intervient dans le cadre de l'opération Fiela, le 7 mai 2015 au Cap (image d'illustration). © REUTERS/Mike Hutchings
Ces renforts sont envoyés dans plusieurs points chauds depuis le 18 juillet afin d'endiguer la violence extrême qui sévit dans ces townships à majorité métisse. Au moins 2 000 personnes ont succombé à une mort violente dans les banlieues du Cap en 7 mois, la moitié sous les balles des gangs qui y pullulent.
Des cris et des applaudissements pour accueillir les véhicules blindés de l'armée. L'arrivée des militaires, arme au poing et treillis sur le dos est synonyme de soulagement pour une partie des habitants des Cape Flats.
Dans ces townships à majorité métisse de la banlieue du Cap, la mort est omniprésente. « La plupart du temps ce sont des innocents qui meurent, après avoir été pris dans des tirs croisés », témoigne ce travailleur social. « Les gens postent des photos des victimes allongées par terre après avoir été abattues. C'est fou, la population devient quasiment insensible face à cette violence ».
Trois mois de déploiement
Les militaires seront déployés pour trois mois en renfort des opérations de police. Pour Chrystal Moses, habitante du quartier de Manenberg, cette présence est rassurante : « Les enfants ne peuvent pas sortir dans la rue parce que la violence est imprévisible. Dans des quartiers comme ceux-ci, quand les gangs tirent, ça excite les enfants qui veulent aller voir de plus près ce qu'il se passe ».
Mais certains observateurs critiquent déjà cette militarisation qui pourrait exacerber les tensions et qui ne constitue pas, selon eux, une solution pérenne pour résoudre les problèmes socio-économiques aux racines de la violence.
Par Africa24monde Avec RFI