Koigi WA Wamwere "Les Africains devraient avoir des noms africains"
Un nom est une identité qui vous relie à vos racines ou à votre lieu ...
© L'actrice italienne Asia Argento, à Cannes, le 19 mai 2018. Loic VENANCE / AFP
C'est une figure de proue du mouvement #MeToo, l'une des premières à s'être élevées contre le producteur américain Harvey Weinstein, qu'elle a accusé de viol. L'actrice et réalisatrice italienne Asia Argento est elle-même accusée d'agression sexuelle par un jeune comédien américain, âgé de 17 ans aux moments des faits. Elle lui aurait versé près de 400 000 dollars pour éviter d'être poursuivie en justice.
C'est le New York Times qui révèle l'affaire. Un jeune acteur américain, Jimmy Bennett, accuse Asia Argento de l'avoir agressé sexuellement en 2013, dans un hôtel californien. Il avait 17 ans. Dans l'État de Californie, l'âge légal du consentement à une relation sexuelle est de 18 ans. Elle en avait 20 de plus.
Pour les avocats de Jimmy Bennett, leur rencontre dans une chambre d'hôtel a tourné à « l'agression sexuelle », traumatisante pour l'acteur et préjudiciable pour sa santé mentale et ses revenus. Afin d'éviter des poursuites judiciaires, Asia Argento se serait engagée il y a quelques mois à lui verser 380 000 dollars (333 000 euros).
C'est après le début de l'affaire Weinstein, fin 2017, que le jeune homme a menacé de porter plainte contre Asia Argento, apparue comme une des voix les plus virulentes du mouvement #MeToo.
L'actrice italienne est en effet une des premières à s'être élevée contre Harvey Weinstein. Elle accuse le producteur américain de l'avoir violée dans un hôtel pendant le Festival de Cannes en 1997. À la soirée de clôture du Festival de Cannes de 2018, elle avait lancé au public : « En 1997, j'ai été violée par Harvey Weinstein, ici à Cannes. J'avais 21 ans. Ce festival était son lieu de chasse. Je fais une prédiction, Harvey Weinstein ne sera jamais plus le bienvenu ici », tout en ajoutant : « Et même ce soir, assis parmi nous, il y en a certains qui doivent être pointés du doigt à cause de leur comportement envers les femmes ». « Vous savez qui vous êtes, mais plus important, nous savons qui vous êtes. Nous n'allons pas vous permettre de vous en tirer sans être inquiétés », conclut-elle. Un discours qu'elle publie sur son compte Twitter.
Par Africa24monde Avec RFI