Le Cameroun en négociations avec Golar et Gazprom pour augmenter la production du gaz naturel liquéfié
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© Ministre d'Etat aux Ressources pétrolières, M. Ibe Kachikwu
Une étude réalisée par S&P Global Platts a révélé que le Nigeria a pompé plus de 190 000 barils de pétrole brut par jour en février, au-dessus de son quota convenu avec l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Cette révélation survient après que le ministre d'Etat aux Ressources pétrolières, M. Ibe Kachikwu, a affirmé à la presse locale que le Nigeria s'était conformé à l'accord de réduction de production de février.
Selon son quota de réduction, le Nigeria ne devrait pas excéder 1,685 million de barils au terme du mois de février. En réalité, sa production est passée à 1,88 million de barils par jour.
Les analystes de S&P Global Platts pensent que ce surplus de l’offre nigériane pourrait provenir de la production du nouveau champ en eaux profondes Egina de Total. Selon leurs enquêtes, le ministère du Pétrole aurait demandé à l’OPEP de classer ces 190 000 b/j dans la catégorie des condensats. Les condensats ne sont en effet pas soumis aux quotas de réduction de l’OPEP.
Le Nigeria considère également son brut du champ Agbami comme du condensat, tandis que S&P Global Platts et d'autres sources secondaires utilisées par l'OPEP pour surveiller la production, le considèrent comme du brut.
Plus tôt cette année, le président Muhammadu Buhari avait déclaré que le Nigeria était prêt à se joindre à l'initiative saoudienne pour limiter la production afin que les prix augmentent. Un engagement qui est cependant contraire aux 2,3 millions de barils par jour sur lesquels s’appuie le projet de budget 2019.
Par Africa24monde Avec Agenceecofin - Olivier de Souza