
"L'ordre dirigé par les Américains depuis 1945 s'effondre", admet The Economist
Le fameux magazine The Economist a consacré sa Une à la fin de ...
© Salva Kiir restera président du Soudan du Sud pendant la période de transition, et Riek Machar sera le Premier vice-président pendant la période de transition
Le gouvernement et les rebelles ont signé mercredi à Khartoum un accord “préliminaire” sur le partage du pouvoir, une convention qui selon le ministre soudanais des Affaires étrangères, permettra le retour du dirigeant rebelle Riek Machar au poste de Premier vice-président.
Un accord final devrait être conclu le 5 août, qui donnera aux deux parties trois mois pour la formation d’un gouvernement de transition qui devra faire ses preuves pendant trois ans.
“Ce qui se passe aujourd’hui est la signature de l’accord de partage du pouvoir au Soudan du Sud. D’après les termes, Salva Kiir restera président du Soudan du Sud pendant la période de transition, et Riek Machar sera le Premier vice-président pendant la période de transition,” affirme Ahmed al-Dierdiry, ministre soudanais des Affaires étrangères.
“C’est une grande réussite”
“C’est une grande réussite, avec cela nous avons tout fondé, nous avons apporté la paix au peuple du Soudan du Sud et nous continuerons à travailler dur pour assurer que l’accord soit mis en œuvre selon la lettre et l’esprit,” jubile quant à lui Michael Makuei, ministre de l’Information.
Autres dispositions majeures ; le nouvel accord prévoit 35 ministres dans le gouvernement de transition, soit 20 proches de Kiir et 9 de Machar, le reste devant représenter d’autres groupes politiques. Le Parlement aura 550 députés, dont 332 pro Salva Kiir et 128 appartenant à la faction de Machar.
Un accord similaire avait été signé en 2015 mais avait été violé après une bataille meurtrière à l’issue de laquelle Riek Machar était parti en exil.
L’ONU a imposé le 13 juillet un embargo sur les armes au Soudan du Sud, alors que les tractations diplomatiques n’avaient pas, en près de cinq ans de conflit, réussi à mettre un terme à la guerre civile.
Par Africa24monde Avec AFP