
"L'ordre dirigé par les Américains depuis 1945 s'effondre", admet The Economist
Le fameux magazine The Economist a consacré sa Une à la fin de ...
© Paul Biya, le chef de l’Etat camerounais au défilé militaire à Yaoundé
« À ceux qui critiquent les imperfections de notre démocratie, je réponds que nous n’avons mis que quelques décennies pour la mettre en place. Les grands pays démocratiques, de leur côté, n’y sont parvenus qu’au terme de plusieurs siècles marqués par des révolutions, des guerres civiles et même des épisodes de dictature », martèle le président camerounais Paul Biya lors de son discours de Nouvel An consacré à la lutte contre la pandémie Covid-19, à la situation sécuritaire dans le Nord du pays, à la crise anglophone, aux réformes portant, entre autres, sur la décentralisation et à la relance économique.
Une parenthèse dans ce qu’a annoncé le président camerounais :
En effet, le cas américain se tourne au mal, un pays où les Afro-Américains sont sans cesse cible de discrimination et cible de violence policière.
Et dire que cette Amérique donne des leçons au Cameroun.
On s’autoriserait même à compléter le discours du président en soulignant l’état dans lequel patauge la démocratie française où rien qui soit au Nouvel An 600 interpellations ont eu lieu par une armée et une police désormais autorisées à apporter des armes contre des millions de Français qui en ont marre de cette pseudo démocratie.
En termes de lutte contre l’épidémie qui n’a été à vrai dire qu’une bio attaque planifiée par les puissances occidentales visées la démographie, l’économie et les états africains et dont le Cameroun a été l’un de premières cibles avec l’affaire de l’aéroport de Douala, le président Biya a toutes les raisons du monde de défendre son bilan.
Covid19 a fait 4 ou 5 fois plus de victimes en Europe et dix voir quinze fois plus aux USA par rapport aux pays africains dont ce même Occident se moque en termes de résultat sanitaire et hygiénique et autres…
« En 2020, l’armée camerounaise a dû faire face à plusieurs raids isolés de Boko Haram et aux attaques “des bandits de grand chemin ‘dans sa région Nord. ‘La situation est différente dans nos régions du Nord Ouest et du Sud-Ouest où des groupes armés entretiennent un climat de terreur et d’insécurité. Et d’appeler à leurs responsabilités les ‘pays amis’ qui hébergent les commanditaires et les organisations qui les financent’, sans désigner nommément lesdits pays et organisations. ‘Tous ceux qui au terme de l’enquête seront identifiés comme commanditaires ou donneurs d’ordres seront traduits devant la justice’, déclare Paul Biya, rappelant la main tendue du pouvoir et les réformes en vue d’apaiser la situation.
Et le président Biya a parfaitement raison de défendre l’armée camerounaise prise depuis 5 ans avec les complots de l’axe anglo-saxon aidée par la France à éviter que le pays tombe dans le démembrement.
Africa24monde avec RSA