
Le Maroc travaille d'arrache-pied à la reconstruction des régions touchées par le tremblement de terre
Le roi Mohammed VI a présidé une séance de travail au Palais royal de Rabat ...
© Nadir Larbaoui, représentant de l'Algérie auprès des Nations unies - PHOTO/ONU
Nadir Lalbawi sera remplacé par Amar Bellani à la demande explicite du président Abdelmajid Teboun, selon les renseignements maghrébins. Abdelmajdid Tebboune n'est pas du tout satisfait du travail accompli par le représentant de son pays à l'ONU depuis un peu plus d'un an.
C'est le temps qu'il aura fallu au président algérien pour se passer de Nadir Larbaoui, selon des informations publiées en exclusivité par Maghreb Intelligence.
Des sources consultées par le Service Maghreb Intelligence ont indiqué que la décision, loin d'envoyer Ralbawi à un poste de plus grande responsabilité, comme le prétend le représentant algérien aux Nations unies, était due au souci du président pour son travail au cours des dernières années, Avec des mauvaises performances à ce poste.
Nadir Larbaoui a commencé à jouir d'une bonne réputation en Algérie pour les nombreuses confrontations qu'il a eues avec son homologue marocain, Omar Hilale. Aujourd'hui, cette tendance semble s'être essoufflée et Tebboune souhaite revenir à la ligne dure face à son adversaire régional, d'où son idée de nommer Amar Belani représentant de l'Algérie auprès de l'ONU. Le diplomate qui remplacera vraisemblablement Larbaoui se caractérise par une position "anti-marocaine" farouche, dont il n'a jamais fait mystère.
En août dernier, Belani affirmait que "le Maroc demande à ses alliés de violer le droit international" en référence à la question du Sahara. De plus, dans une interview accordée à La Patrie News, il a qualifié la politique du Maroc sur la situation sahraouie de "ridicule", le même adjectif qu'il a utilisé pour se référer aux efforts du royaume alaouite pour désigner le Front Polisario comme une organisation terroriste. Le Maroc, quant à lui, a toujours gardé son calme face à ces accusations, d'autant plus que la proposition d'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine est de plus en plus soutenue, l'Espagne en étant le dernier exemple en date.
Ce changement dans la représentation de l'Algérie à l'ONU n'est pas une coïncidence. La crise qui secoue le gouvernement Tebboune a poussé Alger à adopter une position plus belliqueuse à l'égard du Maroc. La méfiance de la société algérienne à l'égard de ses dirigeants s'accroît et le gouvernement se focalise sur son voisin marocain, surtout depuis la publication d'une carte géographique dans le magazine Maroc Hebdo, qui découpe une partie du territoire algérien dans le cadre du Sahara occidental. La réaction d'Alger ne s'est pas fait attendre.
Brahim Boughali, président de l'Assemblée populaire nationale, s'est empressé d'exprimer la volonté de l'armée algérienne de dissuader toute velléité expansionniste de la part du royaume alaouite. Toutefois, les observateurs considèrent qu'il s'agit là d'un nouvel écran de fumée destiné à détourner l'attention des problèmes internes de l'Algérie. En même temps, il est clair pour Rabat que les progrès réalisés avec de nombreux pays, y compris les Etats-Unis en tant qu'allié majeur, font qu'il est difficile pour son voisin de franchir le pas et de perturber la paix en Afrique du nord.
Africa24monde avec RSA