Finance climat : lancement d’une plateforme mondiale pour accompagner les pays les moins avancés
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© Gwede Mantashe, le nouveau ministre de l’Energie
En Afrique du Sud, aucune source d’énergie, fossile ou renouvelable, ne sera mise de côté pour le règlement de la crise énergétique en cours. C’est ce qu’a affirmé Gwede Mantashe, le nouveau ministre de l’Energie dont le portefeuille a été combiné avec celui des mines.
« Pour moi, il ne s’agit pas d’exclure le charbon au profit du renouvelable. Il s’agit de promouvoir les différentes technologies que nous avons à notre disposition et de les faire coexister. Quand vous devez décider du mix énergétique du pays, vous ne pouvez exclure aucune technologie, même le nucléaire. Nous ne pouvons rien ignorer », a affirmé le nouveau ministre de l’Energie et des Ressources minières.
Il s’exprimait à propos du Plan des ressources intégrées (IRP) qui définit la politique énergétique nationale sur plusieurs années. Jusque-là, ce plan prévoyait de diminuer la part du charbon et d’exclure le nucléaire au profit des centrales à gaz et des centrales d’énergie renouvelable.
« Nous examinerons là où il y a des manques ou des gaps. Nous n’avons pas l’intention de changer tout ce que mes prédécesseurs ont fait, mais nous examinerons tout cela de près », a affirmé le responsable.
Gwede Mantashe était jusque-là, le ministre des Mines et son investiture à la tête du département de l’Energie pourrait marquer un tournant, notamment dans la réduction de la part du charbon qui inquiétait grandement les miniers du pays.
Il les a d’ailleurs exhortés à avoir recours à des technologies propres d’exploitation du charbon pour aider à relever le secteur énergétique qui est très critique pour l’ensemble de l’économie sud-africaine. Le pays produit actuellement plus de 90 % de son énergie grâce au charbon.
Par Africa24monde Avec Agenceecofin - Gwladys Johnson Akinocho