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© Les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs
Réunis le 7 octobre, les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs ont décidé d’agir afin de couper l’accès des « forces négatives » aux sources de financement de leurs activités. Ils vont aussi lutter contre les réseaux mafieux qui contribuent à l'exploitation illicite des ressources naturelles.
Annoncé puis reporté à deux reprises, le mini-sommet sur la sécurité de la région des Grands Lacs, initié par le président de la RDC, Félix Tshisekedi, s’est finalement tenu le mercredi 7 octobre par visioconférence.
Cette rencontre a réuni les chefs d’Etat de l’Angola, Joao Lorenço, du Rwanda, Paul Kagame, de l’Ouganda, Yoweri Moseveni, et de la RDC. Le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a quant à lui décliné l’invitation.
A l’issue de la réunion, les dirigeants ont rappelé « l'Accord-cadre d'Addis-Abeba de février 2013 qui affirme les préoccupations sécuritaires des pays de la sous-région des Grands Lacs ». À cet égard, ils ont réaffirmé leur volonté de conjuguer leurs efforts pour « éradiquer les forces négatives et les groupes armés » opérant dans la zone, tout en condamnant leur « activisme ».
Dans un communiqué final, les chefs d’Etat ont en outre réaffirmé leur volonté de plaider pour « le renforcement des capacités dans la région des Grands Lacs afin de couper l’accès des forces négatives aux sources de financement de leurs activités et de lutter conjointement contre les réseaux mafieux régionaux et internationaux qui contribuent à l'exploitation et au commerce illicites des ressources naturelles ».
Les quatre dirigeants ont par ailleurs convenu de mettre en place un plan transfrontalier de renforcement des mesures de surveillance et de contrôle en réponse à la covid-19 et aux autres pathologies à potentiel épidémique, « dans le respect des lois nationales, régionales et internationales s'y rapportant ».
Enfin, ce mini-sommet a permis aux chefs d’Etat de réaffirmer leur volonté de consolider la coopération entre leurs pays et de poursuivre l'exploration des opportunités économiques, y compris la facilitation du commerce et des infrastructures transfrontières pour « renforcer l'intégration régionale nécessaire à la consolidation de la paix et de la sécurité » dans la région.
La région des Grands Lacs est marquée depuis de nombreuses années par des tensions entre Etats voisins. Au-delà de ces rivalités, le nombre important de réfugiés et de groupes armés contribue à dégrader l’environnement sécuritaire et à maintenir les violences. Une situation peu propice à la stabilité et au développement d’une région pourtant particulièrement riche en ressources naturelles.
Africa24monde avec AE Par Borgia Kobri