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© Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop
Composé de sept membres du gouvernement, le comité a discuté du fonctionnement de l’Alliance des États du Sahel (AES) avant de passer en revue la feuille de route de la présidence malienne de l’AES qui regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le Comité de pilotage du Comité national de la Confédération AES a tenu, hier dans les locaux du département des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, sa 1re réunion.
Il est composé de sept membres du gouvernement, à savoir le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le Général de division Abdoulaye Maïga, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de corps d’armée, Sadio Camara, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyene, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo et le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher. Le chef de l’État, président de la Confédération AES, le général d’armée Assimi Goïta, était représenté à cette rencontre par le ministre secrétaire général de la Présidence, Alfousseyni Diawara.
Il faut rappeler que le Mali a pris la présidence de la Confédération AES à l’issue du sommet de Niamey, tenu le 6 juillet 2024. Il a du coup été prévu de mettre en place un Comité national AES dans chacun des trois pays de l’Organisation. Ainsi, au mois d’août dernier, le Général d’armée Assimi Goïta a signé un décret pour mettre en place ce Comité placé sous son autorité directe et avec en coordination le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Au terme de la réunion d’hier, le chef de la diplomatie malienne a confié que l’objectif essentiel de ce Comité de pilotage consiste à apporter une orientation stratégique au chef de l’État dans la conduite de la Confédération AES. Il s’agit également de coordonner toutes les actions du Mali pour la défense de ses intérêts.
2. La célébration du 34e anniversaire de l’Alliance pour la Démocratie au Mali
L’Alliance pour la Démocratie au Mali (Adema-Association) a soufflé la 34e bougie de sa naissance, le 24 octobre dernier. Ayant pour habitude, pour célébrer son anniversaire, d’organiser des conférences-débats sur des questions d’actualité, des questions d’intérêt national, elle a organisé une conférence-débat, le samedi 02 novembre 2024, à la Pyramide du Souvenir, sur le thème : « Quelles stratégies de sortie de crise (sécuritaire et politique) Analyses croisées ». Pour développer ce thème, Mme Sy Kadiatou Sow, Présidente du Comité directeur de l’Adema Association, et ses camarades ont sollicité le concours de deux personnes ressources : Docteur Ballan Diakité, Politologue-Chercheur et Me Abdrahmane Ben Mamata Touré, sous la modération de Robert Dissa. « Il faut absolument un dialogue entre Maliens pour régler les problèmes et il faut avoir le courage de pointer du doigt là où ça ne va pas… », a fait savoir Mme Sy Kadiatou Sow.
Plusieurs responsables politiques, d’associations, d’Organisations de la société civile dont Aliou Nouhoum Diallo, le Président de Fare Ankawuli, Modibo Sidibé, ont pris part aux débats. En se basant sur les recommandations du Dialogue Inter-Maliens (DIM), Me Touré s’est dit persuadé qu’il n’y aura pas d’élections avant 2029. « Je me base par exemple sur les recommandations du Dialogue Inter-Maliens (DIM) qui ont sorti une recommandation que certains n’ont pas prise au sérieux, mais qui commencent à prendre forme. On a dit qu’il faut élever les militaires ; cela a été fait.
On a dit également qu’il faut susciter la candidature du président de la transition, ce n’est pas fait. On a dit que la transition doit se proroger entre deux à cinq ans. Et quand on parle de 2 à cinq ans, maintenant, on est à 2029. Moi je préfère regarder le plafond. Personnellement, si on organise les élections avant 2029, ce serait une bonne chose, mais moi je ne vois pas d’élection organisée avant 2029. Je ne vois pas de signaux dans ce sens quand on tient compte de notre fonctionnement et l’orientation prise maintenant par la transition. Le DIM que certains n’ont pas pris au sérieux, semble être un document fondamental et il va falloir que les uns et les autres commencent à prendre ce document au sérieux et à lire son contenu », a prévenu Me Touré.
Le choix du thème colle avec la situation que traverse notre pays tant sur le plan sécuritaire que politique. Du constat de l’Adema Association, le 18 août 2020, le Régime d’Ibrahim Boubacar Kéita a été renversé à la suite d’un large mouvement populaire porté par le Mouvement du 5 juin Rassemblement des Forces patriotiques (M5-RFP). Les exigences principales concernaient entre autres la refondation de l’État à travers des réformes profondes, l’instauration d’une gouvernance vertueuse, la révision de l’accord de la paix et sa mise en œuvre, le retour de la paix, de la sécurité et de la réconciliation nationale, l’organisation d’élections libres et transparentes.
3. Mali : l’armée se renforce
47 sous-officiers du Génie militaire recevaient ainsi leurs attestations à l’issue de trois mois de dur labeur. L’objectif était de préparer les stagiaires aux défis du combat dans un contexte de guerre asymétrique, renforcer leurs capacités techniques et tactiques. Grâce à l’implication des encadreurs chevronnés, les stagiaires ont obtenu un taux de réussite remarquable de 100 % ; un résultat dont l’École du Génie militaire peut en être fière. Le Directeur de l’École, le Colonel Daouda Diallo a tenu à remercier les stagiaires pour leur engagement et leur détermination.
Il les a exhortés à poursuivre leurs efforts pour exceller dans leurs futures missions et à contribuer à la sécurité du Mali, où les défis sécuritaires demeurent immenses depuis 2012. « Vous évoluez désormais dans un monde où la quête de l’excellence est permanente », a-t-il martelé, les incitant à rester à la hauteur des attentes du commandement. Dans son allocution, le commandant du centre de formation, le commandant Abraham Yessa Togo, a rappelé l’importance de la formation militaire dans un contexte sécuritaire complexe.
Pour ensuite souligner que le programme de formation, structuré pour répondre aux exigences d’une guerre asymétrique, vise à doter les stagiaires de compétences techniques et tactiques essentielles pour diriger des sections de combat sur le champ de bataille. Le commandant a salué le brillant résultat obtenu par les stagiaires, grâce à leur engagement et à l’encadrement de l’équipe pédagogique. S’adressant aux nouveaux brevetés, il a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue de consolider leur savoir-faire et leur engagement. En conclusion, il a encouragé les Forces armées maliennes à poursuivre leur mission avec détermination, dans l’optique d’un Mali uni, fort et prospère.
Africa24monde avec Presstv