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© Bruno Jean Richard Itoua, le ministre congolais des hydrocarbures et Ilya Pshenichny, l’administrateur général de Lukoil Upstream Congo
Lukoil renforce ses engagements pétroliers avec un nouveau contrat. Ivan V. Romanovsky, le vice-président de Lukoil a annoncé en juillet, suite à une rencontre avec le président congolais Denis Sassou N’Guesso, l’intention de la compagnie pétrolière d’élargir ses intérêts dans le secteur pétrogazier du Congo.
La compagnie pétrogazière Lukoil a conclu un protocole d’accord pour l’expansion des opérations qu’elle mène dans l’industrie pétrolière et gazière du Congo. C’est ce qu’il ressort d’une information rendue publique vendredi 27 septembre.
L’accord conclu par Bruno Jean Richard Itoua, le ministre congolais des hydrocarbures et Ilya Pshenichny, l’administrateur général de Lukoil Upstream Congo, la filiale locale de l’entreprise russe, devrait impliquer l’exploration de certains périmètres pétrogaziers prometteurs en mer.
Parmi ceux-ci, les sites Haute Mer A et B notamment. Il y a un peu plus de 10 ans, un prospect à fort potentiel a été identifié dans ces zones d’intérêt qui hébergeraient environ 168 millions de barils de brut, selon les estimations les plus optimistes et sans tenir compte des risques.
Ce deal intervient quelques semaines après que l’entreprise a formulé ses intentions d’élargir ses intérêts au Congo, jusqu’ici limités à une participation de 25 % dans la licence en eaux peu profondes Marine XII opérée par Eni.
Soulignons que ce protocole d’accord met en évidence l’approfondissement des rapports entre le Congo et la Russie ainsi que le renforcement de leurs intérêts communs pour la sécurité énergétique. Cependant, il est juridiquement considéré comme étant non contraignant.
Néanmoins cette entente ouvre la voie potentiellement à la signature d’un accord plus contraignant entre Lukoil et le Congo qui travaille activement à porter sa production d’or noir à 500 000 b/j contre un peu moins de 300 000 b/j en 2023.
Africa24monde Par Abdel-Latif Boureima