Finance climat : lancement d’une plateforme mondiale pour accompagner les pays les moins avancés
Le Fonds vert pour le Climat, l’Agence internationale de l’énergie renouvelable ...
© Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee)
Le gouvernement camerounais vient de confier à la société chinoise Sinohydro, la réalisation des études en vue de la conception, du financement, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance d’une centrale solaire de 20 MW dans la localité de Lagdo, dans la région du Nord du pays.
Sinohydro a reçu l’onction du gouvernement pour ce projet le 11 juillet 2019 à Yaoundé, au terme de la signature d’un protocole d’accord entre le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, et les dirigeants locaux de cette entreprise chinoise. La future centrale solaire de Lagdo, apprend-on officiellement, permettra de pallier le déficit énergétique du réseau interconnecté Nord (RIN).
Ce déficit, explique le Minee, est « engendré d’une part, par la baisse du productible dans le bassin de Lagdo, et d’autre part, par la diminution de plus de 50% de la capacité de production de la centrale hydro-électrique de Lagdo ». En effet, cette capacité, qui était initialement de 72 MW, a drastiquement chuté pour se situer à seulement 35 MW de nos jours. Ceci à cause du vieillissement du barrage de Lagdo, unique infrastructure hydro-électrique permettant d’approvisionner les trois régions septentrionales du Cameroun en énergie électrique.
Le protocole d’accord entre le gouvernement camerounais et la société Sinohydro sur la centrale solaire de Lagdo a été précédé, le 21 juin 2019, par la signature d’une autre convention, entre l’Agence de promotion des investissements (API) et la société GDS Orion Solar. Cette entreprise ambitionne également de construire, dans la ville de Ngaoundéré, dans région de l’Adamaoua, une centrale solaire d’une capacité de production de 20 MW.
Par Africa24monde Avec Agenceecofin - BRM