L’ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo, et son fils Noureddin Bongo Valentin, viennent d’être transférés en résidence surveillée, rapportent des médias locaux, le 13 mai. L’épouse de l’ex-président déchu et son fils étaient en prison depuis plus d’un an à la suite du coup d’État militaire de 2023.
Plusieurs médias gabonais ont annoncé, le 13 mai, le placement en résidence surveillée de Sylvia Bongo et de son fils Noureddin, sur ordre du gouvernement gabonais. Tous deux demeurent sous contrôle judiciaire et sont accusés de détournement de fonds, de corruption et de blanchiment d’argent.
Sylvia Bongo et son fils avaient été arrêtés en août 2023, après le coup d’État militaire qui a chassé du pouvoir le président de longue date Ali Bongo Ondimba.
Ce transfert, de la prison vers la résidence familiale des Bongo à Libreville — où réside également l’ex-président Ali — intervient une semaine après la prestation de serment du nouveau dirigeant du pays, Brice Oligui Nguema.
Ancien général, Nguema a mené le coup d’État militaire de 2023, à la suite duquel Ali Bongo avait été placé en résidence surveillée, tandis que son épouse et son fils étaient arrêtés et accusés de détournement de fonds, de corruption et de blanchiment d’argent.
Les auteurs du putsch avaient alors accusé la Première dame de profiter de la faiblesse de son mari, diminué par un AVC sévère, pour s’enrichir et détourner massivement des fonds publics. Cette dernière avait nié ces accusations lors de sa première comparution devant les juges en octobre 2023.
Africa24monde avec RT
