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© Un hélicoptère de la Minusma sur la piste de Kidal, février 2016. © David Baché/RFI
Dans huit mois, Kidal devrait avoir son nouvel aéroport, qui permettra de désenclaver cette ville désertique du nord-est du Mali. Le financement est bouclé, et les travaux ont commencé.
Un nouvel aéroport pour Kidal devenait, de plus en plus, une nécessité. « Depuis trois ans, les moyens de transport sur la ville de Kidal ne se font que par hélicoptère, donc une capacité extrêmement limitée », explique Christophe Sivillon, chef du Bureau de la MINUSMA à Kidal.
Dimensions de la piste d’atterrissage : 1 800 mètres de long et 40 mètres de large. L’ouvrage sera situé à l’extérieur de la ville. Pour une association de jeunes de Kidal, une fois terminé, le nouvel aéroport va rapprocher les populations du Mali. « Les travaux de la nouvelle piste de Kidal permettront de relire le sud et le nord, Bamako et Kidal, plus facilement », salue un des porte-paroles des jeunes de Kidal.
Mais dans huit mois en principe, lorsque l’aéroport sera fonctionnel, il permettra de répondre également à des besoins opérationnels. « Ça va changer beaucoup de choses, reprend Christophe Sivillon, ça va fluidifier notre travail, ça va permettre surtout à d’autres acteurs de venir travailler à Kidal. »
Coût des travaux : 3,5 millions de dollars, mobilisés essentiellement par la mission de l’ONU au Mali.
Par Africa24monde Avec RFI