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© L’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan sur la voie du consensus à propos du Grand Barrage de la Renaissance sur le Nil qui alimente les tensions entre les trois pays depuis plusieurs années
L’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan sur la voie du consensus à propos du Grand Barrage de la Renaissance sur le Nil qui alimente les tensions entre les trois pays depuis plusieurs années. Réunis à Washington depuis trois jours, ces pays sont parvenus à un accord préliminaire qui définit les conditions de finalisation du barrage.
Comme depuis le début de ces négociations auxquelles prennent part la Banque mondiale et les Etats-Unis en tant qu’observateurs, c’est bien la question du remplissage du barrage qui cristallise les velléités. Et mercredi, les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Soudan ont convenu que l’irrigation du barrage devrait se faire par étapes pendant la saison des pluies qui s‘étend généralement de juillet à août. Aucune indication toutefois sur la période requise pour le remplissage.
Il y a à peine une semaine, lors de la quatrième et dernière phase des négociations à Addis-Abeba, l’Ethiopie avait exigé un délai de 12 ans, tandis que l’Egypte en voulait 21.
Depuis des années, ces deux pays peinent à trouver un accord sur l’utilisation des eaux du Nil qui s‘étendent à travers l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan. Addis-Abeba estime que son Grand barrage de la Renaissance dont la construction est estimée à 5 milliards de dollars devrait lui permettre de fournir de l‘électricité à ses quelque 100 millions d’habitants et booster son économie. Au Caire, c’est la sécheresse de ce cours d’eau, crucial pour l’agriculture qui inquiète les autorités.
Les discussions de cette semaine visaient donc à élaborer des règles et des lignes directrices qui atténueraient les conditions de sécheresse en fonction du débit naturel du Nil. « Les ministres conviennent qu’il y a une responsabilité partagée des trois pays dans la gestion de la sécheresse et de la sécheresse prolongée », ont déclaré les responsables dans leur déclaration commune.
Reste encore pour les trois pays de s’accorder sur des mesures définitives relatives à l’exploitation du barrage avant de parvenir à un accord final. Ils devraient de nouveau se réunir à Washington du 28 au 29 février pour les conclusions des négociations.
En cas de non-accord définitif, les tensions pourraient s’exacerber notamment entre l’Egypte et l’Ethiopie qui n’ont pas hésiter à évoquer l‘éventualité de la force militaire si aucun accord n’est trouvé.
Par Africa24monde avec Africanews