La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala en lice pour prendre la tête de l’OMC
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© Paul BIYA, a reçu en audience, jeudi 17 mai, au Palais de l'Unité, l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Cameroun, Peter Henry Barlerin
À partir de janvier 2020, le Cameroun n’exportera plus aux États-Unis sans droit de douanes. C’est la conséquence de l’exclusion de ce pays d’Afrique centrale de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).
Votée en mai 2000, l’AGOA signifie littéralement « Loi sur le développement et les opportunités africaines ». Elle est donc destinée à appuyer les économies des pays de l’Afrique subsaharienne en facilitant les exportations sur le marché américain sans droit de douanes.
Si le gouvernement camerounais n’a pas encore réagi, la Maison blanche explique que la décision est consécutive aux cas de violation présumée des droits humains.
« Le Cameroun n’a pas répondu à nos préoccupations concernant les violations persistantes des droits de l’homme commises par ses forces de sécurité. Ces violations comprennent les exécutions extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et la torture », a déclaré Donald Trump.
Allusion à peine voilée aux bavures (exécutions sommaires, tortures, etc.) attribuées par des ONG aux forces de sécurité camerounaises dans le cadre de la lutte contre Boko Haram au nord et dans les combats contre des séparatistes dans des zones occidentales d’expression anglaise.
Et bien auparavant, ces bavures présumées ont conduit en février dernier les États-Unis à suspendre les accords de coopération et à réduire l’aide militaire qui se chiffrait à près de 17 millions de dollars (environ 10 milliards de francs CFA).
D’après l’ambassade des États-Unis au Cameroun, grâce à l’AGOA, les échanges entre Washington et Yaoundé, s‘élevaient à quelque 212 milliards de francs CFA (plus de 360 millions de dollars).
Reste à savoir si cette décision aura un impact sur l‘économie de la « locomotive économique d’Afrique centrale ».
Par Africa24monde Avec Africanews - John Ndinga Ngoma