Finance climat : lancement d’une plateforme mondiale pour accompagner les pays les moins avancés
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© Des pourparlers avaient lieu à Khartoum le 21 décembre 2019 sur le Barrage de la Renaissance sur le Nil. © AFP Photos/Ashraf Shazly
Entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan, les pourparlers sur le grand projet de barrage hydroélectrique « Renaissance » sur le Nil continuent. Après un week-end de discussion, le climat est désormais à l’optimisme alors que le dialogue avait du mal à avancer.
Dimanche 22 décembre au soir à Khartoum, le ministre soudanais de l’Irrigation était tout sourire devant la presse. Il faut dire qu’il avait enfin de bonnes nouvelles à annoncer : « des progrès », selon son expression, dans les pourparlers sur le barrage de la Renaissance avec ses homologues éthiopien et égyptien, en présence de la Banque mondiale et de l’administration américaine, qui en octobre a ranimé des discussions alors au point mort.
« Des points de dispute »
« Des progrès », dit le ministre soudanais, mais aussi « des points de dispute ». Une divergence existe sur les modalités de remplissage du réservoir, qui devrait commencer en juillet prochain, selon les Éthiopiens qui considèrent ce projet comme une priorité nationale. Mais aussi sur les règles d’utilisation du barrage, notamment pendant les périodes de sécheresse.
Un sujet sur lequel les propositions des trois pays commencent à converger, selon une source à RFI. Tous sont d’accord sur le principe de trouver un accord sur le sujet, selon cette même personne, mais pas sur les définitions précises de ce qui doit être considéré comme une sécheresse, par exemple.
Désormais, les trois ministres de l’Irrigation doivent se revoir une quatrième et dernière fois les 9 et 10 janvier, avant une réunion à haut niveau le 13, deux jours avant la date-butoir convenue l’année dernière pour la signature d’un accord final.
Par Africa24monde avec RFI