Table Ronde Cemac à Paris : Plus de 3 milliards d’euros nécessaires pour le financement de 84 projets
À l’initiative des chefs d’Etat de la communauté économique et ...
© Nancy Pelosi, présidente de la Chambre américaine des représentants, à la COP25 à Madrid, le 2 décembre 2019. REUTERS/Sergio Perez
Même si le président Donald Trump a confirmé il y a quelques semaines le retrait de son pays de l’accord de Paris, les Américains sont bel et bien présents à la COP25. Dans les négociations officielles, les États-Unis se font plutôt discrets. Mais au stand de « We are still in », qui rassemble villes, États et entreprises américaines engagées pour le climat, ils donnent de la voix.
Al Gore, l'ancien vice-président des États-Unis, est accueilli avec enthousiasme au stand de « We are still in » de la COP25 à Madrid. « Nous sommes toujours là ! Ce sont bien plus que des mots. Des centaines de villes américaines ont déjà pris le chemin de 100 % d'énergies renouvelables, dont beaucoup ont déjà atteint cet objectif. »
Grâce à ces efforts, les États-Unis arrivent tout de même à réduire leurs émissions, affirme Jules Kartenharst, du Rocky Mountain Institute, une des institutions au sein du groupe « We are still in » : « La bonne nouvelle d'aujourd'hui est que si ce groupe continue de faire ce formidable travail - nous allons réussir à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 37 % d'ici 2030 part rapport à 2005. Initialement, les États-Unis avaient promis une réduction de 27 % d'ici 2025. »
Mais les membres de « We are still in » lancent tout de même un avertissement : à la longue, il faut que gouvernement fédéral se remette à agir pour le climat. Sinon, il sera difficile de respecter les objectifs de l'accord de Paris.
Par Africa24monde avec RFI -envoyée spéciale à la COP25 à Madrid, Christine Siebert