Mort de Diego Maradona: cinq matches qui ont fait sa légende
Lors de ses 20 ans de carrière, Diego Maradona, décédé ce mercredi 25 ...
© Il s'agissait hier soir du premier 0-0 dans un Clasico depuis... 2002
Le grand choc du championnat d'Espagne entre le FC Barcelone et le Real Madrid a vu les deux équipes se séparer sur un score nul et vierge, mercredi 18 décembre. Pas de vainqueur mais beaucoup d'occasions dans un « Clasico » marqué aussi par des manifestations de défiance et de violences sur fond de crise indépendantiste en Catalogne.
Initialement prévu le 26 octobre mais reporté en raison des manifestations de Catalans pro-indépendance, le fameux « Clasico » entre le FC Barcelone et le Real Madrid s'est tenu ce mercredi 18 décembre. Un choc, comme toujours entre les deux rivaux, avec en plus un vrai enjeu sportif, le Barça et le Real se partageant la tête de la Liga avec 35 points (différence de buts de +23 pour les Barcelonais contre +21 pour les Madrilènes). Mais cette rencontre en retard de la 10e journée de Liga avait aussi une saveur politique.
« Espagne, assieds-toi et dialogue », réclament les manifestants catalans
Les indépendantistes catalans, réunis sur la plateforme « Tsunami Démocratique », avaient appelé à faire entendre leurs revendications à nouveau lors de ce Barça-Real, match symbole de leur défiance vis-à-vis du pouvoir espagnol. Avant même le début de la rencontre, des centaines de manifestants avaient ainsi bloqué la circulation autour du Camp Nou. Pour ce match classé « à hauts risques », plus de 3 000 agents de sécurité et policiers étaient mobilisés.
Dans les travées du stade du Barça, le ton et les couleurs étaient donnés. Beaucoup de jaune et de rouge bien sûr, comme sur le drapeau catalan. « Espagne, assieds-toi et dialogue », lançait une banderole déployée par les fans des Blaugrana. « Liberté », scandaient-ils aussi.
Par Africa24monde avec RFI