Le Coronavirus a beaucoup enrichi les ultra-riches
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© Le parlement ivoirien en temps de Coronavirus
La Côte d’Ivoire envisage de mettre en place l’Autorité de régulation des jeux de hasard afin d’améliorer la contribution du secteur dans l’économie ivoirienne. La loi qui modifie, à cet effet, le régime juridique des jeux de hasard en Côte d’Ivoire a été adoptée le 15 mai par la Commission des affaires économiques et financières du sénat ivoirien.
Selon les autorités ivoiriennes, l’adoption de ces nouvelles mesures va permettre d’accroître le contrôle sur le secteur des jeux contre les opérateurs de jeux peu scrupuleux.
Ce projet permettra également à l'Etat d'assurer son devoir régalien de protection de la population, en particulier les mineurs et d'autres catégories de personnes vulnérables, contre l'addiction aux jeux, par la promotion du jeu responsable.
Justifiant la nécessité de la nouvelle disposition, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a indiqué que « la forte prolifération des jeux de hasard illicites et clandestins fait perdre d’importantes ressources en termes de taxes évaluées en dizaines de milliards ».
A cet effet, il a évoqué les paris sportifs qui disposeraient de 500 sites internet proposant des jeux en ligne accessibles depuis la Côte d'Ivoire, sans autorisation. Le chiffre d'affaires annuel réalisé par ces sites est estimé à 6 milliards FCFA (environ 9,8 millions $), soit une perte fiscale de 180 millions FCFA pour l'Etat.
A ces facteurs s’ajoute un jeu de hasard dénommé « le loto ghanéen » qui disposerait de près de 5000 points de vente et réaliserait au moins un chiffre d’affaires annuel de plus de 36 milliards FCFA (environ 60 millions $) en Côte d’Ivoire. Ce qui représenterait un manque à gagner d'environ 1 milliard FCFA (environ 1,6 million $) au niveau des recettes fiscales.
Enfin, Adama Coulibaly a fait savoir que ces jeux de hasard illicites pourraient concourir à la réalisation d'activités criminelles telles que le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Par Africa24monde avec Agenceecofin - André Chadrak