© Le niveau du développement dépend en grande partie du nombre de sillons agricoles creusés
Le Togo a réalisé en 2018 une croissance de 4,9 %, alors que des projections d’experts faisaient état de 4,8 %, indique un rapport de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) qui lie la progression à la production agricole.
Le niveau du développement dépend en grande partie du nombre de sillons agricoles creusés. Ce n’est certes pas un principe universellement établi, c’est pourtant ce qu’on pourrait dire de l‘économie togolaise.
Une économie dont la croissance était estimée en 2018 à 4,8 % du PIB. Mais, qui finalement aura dépassé les estimations pour s‘établir à 4,9 %, soit une progression de 0,1 %. Une performance liée à la production agricole, ainsi que l’explique un rapport le rapport 2018 de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) cité par le site agenceecofin.com.
D’autres sources lient ce regain de l’activité agricole à de nouvelles politiques agricoles. À l’image du projet de création de dix agropoles (site d’unités agro-alimentaires dont celui de Kara au nord) destiné à booster la transformation agricole et réduire la faim à travers tout le Togo.
Les mêmes sources prévoient une croissance de 5 % en 2019 et 5,3 % en 2020. Quatrième producteur mondial de phosphate (près de 4 millions de tonnes par an), le Togo veut diversifier son économie basée essentiellement sur l’exportation et l’exploitation du phosphate.
Par Africa24monde Avec Africanews - John Ndinga Ngoma