© Sommet de l'Union Africaine
A l’occasion de la 61ème conférence de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme pour l’Afrique, Amani Abou-Zeid, commissaire de l’Union africaine (UA) chargée de l’infrastructure, de l’énergie et du tourisme, dévoile le poids du secteur touristique en Afrique.
Selon la commission de l’@Union_Africaine, le marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) pourrait créer près de 300 000 emplois directs
Le secteur touristique emploierait 6.5% de la main d’œuvre totale du continent africain, indique Amani Abou-Zeid. Ainsi, la part de l’industrie touristique dans le produit intérieur brut (PIB) global du continent s’élèverait à 8%, soit une valeur estimée à plus de 137 milliards d’euros, d’après les statistiques de l’Union africaine. Ce secteur constitue une véritable aubaine pour le continent, puisqu'il emploierait près de 21 millions de personnes, d'après les chiffres fournies par Amani Abou-Zeid.
Dans cet esprit, le marché du tourisme pourrait faire partie des secteurs majeurs contribuant au produit intérieur brut (PIB)global du continent, devant les secteurs manufacturier et bancaire, indique Ecofin. Dans ce sillage, Amani Abou-Zeid explique qu’une variété de projets seraient prévus afin de stimuler la productivité du secteur touristique et valoriser l’image de l’Afrique. Ceci permettrait alors de séduire touristes et investisseurs internationaux à se rendre sur le continent.
Pour y parvenir, l’institut panafricaine compte se reposer sur la mise en place du marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) et la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC).
Rappelons que le MUTAA fait partie intégrante du projet de l’Agenda 2063 de l’UA. Objectif ? Améliorer la qualité du service aérien, proposer des tarifs plus compétitifs, libéraliser l’aviation civile sur le continent et y impulser l’intégration économique. Cet « open sky » continental renforcerait à son tour la croissance dans les secteurs du commerce et du tourisme. Selon la commission de l’UA, le MUTAA pourrait créer près de 300 000 emplois directs et 2 millions indirects. A ce jour, 26 paysont signé la convention, dont l’Égypte.
Par Africa24monde Avec ecomnewsmed- Nour Ben Omar