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© Gabrielle Onguéné à la lutte avec la Canadienne Allysha Chapman. REUTERS/Eric Gaillard
Lors du premier match de Coupe du monde des Camerounaises face au Canada (défaite 0-1), Gabrielle Onguéné a démontré talent et abnégation en se battant… comme une lionne dans le rôle ingrat d’attaquante de pointe esseulée.
Face au Canada, pour un premier match dans la Coupe du monde 2019 qui s’est soldé par une défaite pour le Cameroun, ce lundi à Montpellier (0-1), chacune de ses prises de balle a fait se lever les nombreux supporteurs des Lionnes qui avaient pris place au stade de La Mosson. Elle ? Gabrielle Onguéné. Avec son 1,53 mètre et ses traits tout en douceur qui lui vaudraient le bon dieu sans confession, l’attaquante camerounaise a été l’atout numéro un de son équipe pour tenter de renverser un adversaire plus fort.
Pour Alain Djeumfa, le sélectionneur camerounais, « Gabrielle a des qualités de vitesse. Nous avons mis sur pied une organisation, et selon cette organisation, il était question qu’elle puisse jouer en débordement et que les autres puissent l’appuyer. Dans ce registre très précis, elle n’a pas mal joué. Malheureusement, elle n’a pas eu de baraka. A voir ses qualités et ce qu’elle a fait, le Canada avait bien préparé ce match, a bien vu nos vidéos et a pu la cerner dans notre organisation. »
Sur tout le front
Pourtant, malgré les vidéos et la réputation de Gabrielle – élue meilleure joueuse de la CAN 2016 –, les défenseures canadiennes ont eu toutes les peines du monde à la contenir sur le terrain. D’abord parce qu’il fallait la trouver. Un coup à droite, un coup à gauche, le reste du temps au centre, la joueuse du CSKA Moscou a balayé le front de l’attaque telle une tornade. Trop souvent seule, mais toujours au service de l’équipe, elle a su faire preuve d’abnégation en conservant le ballon ici, en allant à la percussion là, s’époumonant à courir après un ballon que ses partenaires ne lui donnaient pas toujours dans les meilleures conditions.
En zone mixte, Gabrielle Onguéné se défait des micros comme de ses adversaires sur le terrain et préfère revenir sur la prestation collective que sur ses propres prouesses. Mais qu’importe ! Malgré la défaite, sa détermination reste intacte. Face aux Pays-Bas, samedi à Valenciennes, le retour de l’attaquante du Paris FC Michaela Abam, blessée pour l’entrée en lice du Cameroun, pourrait lui profiter. En reculant légèrement pour prendre l’intervalle entre milieu et attaque, Gabrielle Onguéné devrait pouvoir bondir avec plus de force et de vitesse encore !
Par Africa24monde Avec RFI - Jean-Damien Lesay envoyé spécial à Montpellier