Didier Drogba écarté de la course à la présidence de la FIF
Énième rebondissement dans la course à la présidence de la ...
© Le marocain Mbark Boussoufa soulagé après l'ouverture du score contre son camp de l'attaquant namibien Itamunua Keimuine. REUTERS/Suhaib Salem
Grands favoris sur le papier, les « Lions de l’Atlas » ont longtemps buté sur la défense namibienne, avant de faire la différence sur un but contre son camp de l’attaquant Itamunua Keimuine au bout de 88 minutes de jeu. Dans un groupe D relevé, le Maroc assure l’essentiel, tandis que son adversaire du jour peut nourrir des regrets.
Petits poucets de leur poule, les Namibiens sont passés tout près du match nul face à des Marocains dominateurs de bout en bout, mais (très) longtemps incapables de marquer. La faute à une défense des « Brave Warriors » solide dans presque tous les moments importants.
Presque, puisque les cages de Lloyd Kazapua ont fini par céder à deux minutes de la fin du temps réglementaire, sur un coup franc marocain détourné dans ses propres filets par l’attaquant namibien Itamunua Keimuine, entré en jeu à peine huit minutes auparavant. Le joueur de 26 ans peut d’autant plus s’en vouloir qu’il avait été à l’origine de la faute ayant entrainé ce funeste coup franc.
Jusque-là, ce premier match du groupe D semblait s’acheminer tranquillement vers un partage des points vierge de buts, avec un scénario sans cesse répété : des « lions de l’Atlas » dominateurs, s’offrant occasions, coups francs et corners en pagaille, sans jamais parvenir à franchir les dernières lignes de défense adverse, malgré le soutien de quelques milliers de supporters.
La faute à une Namibie qui a su se tenir à son plan de jeu pendant pas loin de 90 minutes, à sa défense ramassée et surtout au très bon travail de son gardien, aussi sollicité que solide. S’il n’a rien pu faire sur le but, Lloyd Kazapua avait auparavant stoppé pas moins de 5 tirs marocains, dont deux du bout de la chaussure sur des actions particulièrement dangereuses.
Hakim Ziyech et Nordin Amrabat hyperactifs
Côté marocain, à défaut d’efficacité, on peut saluer l’engagement de joueurs qui ne se sont jamais laissés décourager. Hakim Ziyech et Nordin Amrabat, en particulier, se sont démarqués par leur activité incessante. Le premier, préposé aux coups de pied arrêtés, a varié ses tactiques, tenté d’innover dans ses trajectoires pour enfin vaincre le mur adverse. Une obstination qui a payé, puisqu’il termine passeur décisif sur le seul but de la rencontre. Puissant et surtout cadré, son tir lointain aurait sans doute pu rentrer directement.
Quant au second, il semblait être présent à tous les coins du terrain, de la première à la dernière minute, parfois à la limite de la faute d’ailleurs. Une agitation certes stérile, mais qui a empêché les Namibiens d’être dangereux lors de leurs quelques incursions dans la surface de réparation adverse.
Pour le Maroc, le plus dur reste à faire
Les trois points en poche, les hommes d’Hervé Renard n’auront pas vraiment le temps de souffler. Dans un groupe D difficile, ils doivent rapidement se reconcentrer avant d’affronter la Côte d’Ivoire vendredi 28 juin (17hTU) et l’Afrique du Sud trois jours plus tard (16hTU), au Caire.
Eux qui refusent l’étiquette de favori vont tout de même devoir s’affirmer avec plus d’autorité sur le terrain, sous peine de risquer une nouvelle désillusion, 43 ans après leur dernière et seule victoire à la CAN.
Par Africa24monde Avec RFI - Samuel Zralos