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© Viva Technologie s’ouvre à Paris dès le jeudi 16 mai 2019
La République démocratique du Congo prendra une part active au salon Viva Technologie qui s’ouvre à Paris dès le jeudi 16 mai 2019. Cela pourrait paraître anecdotique s’il ne s’agissait pas de la première participation officielle de ce vaste pays de l’Afrique subsaharienne à ce genre d‘événement. Mais pour les acteurs de la scène technologique congolaise, il s’agit d’une importante étape pour la valorisation de leur savoir-faire.
“C’est un tournant considérable dans lequel la RDC souhaite résolument s’engager. En ce sens, nous invitons tous les acteurs – s’intéressant de près ou de loin à l‘écosystème tech de la RDC – à nous rencontrer. Une nouvelle dynamique anime désormais le pays”, s’est enthousiasmé Thomas Strouvens, aux manettes de la présence congolaise au salon VivaTech.
Pour cette participation inédite, une délégation d’une vingtaine d’investisseurs, officiels et entreprises congolaises fera le déplacement à Paris sous le vocable “Viva RDC”. Neuf stands seront ainsi disposés dans le pavillon dédié à la RDC. L’objectif est sans ambages : vendre la destination technologique congolaise aux participants de ce salon de renommée internationale. Et ce ne sont pas les arguments qui manquent aux acteurs de la tech congolaise.
Dans l‘échosystème d’innovation en RDC, en pleine ébullition, les initiatives se multiplient. Les participants au salon VivaTech auront par exemple l’occasion de découvrir Schoolap, une start-up Edutech qui offre des tablettes gratuitement avec accès à internet offert à des écoles (professeurs) dans des zones reculées pour permettre, entre autres, aux enseignants d’avoir accès aux cursus scolaires.
L’engagement de l’Etat
Ou encore l’incubateur Ingenious City, la première du genre en RDC, dont la vocation est de rassembler en un seul lieu tous les acteurs de l’entrepreneuriat congolais, de renforcer cet écosystème et de le faire rayonner à l‘échelle africaine.
Mais aussi, concrétiser et viabiliser les ambitions grâce à des partenariats d’envergure internationale. En effet, si l’Afrique anglophone arrive à brasser des centaines de millions de dollars pour ses start-ups, l’Afrique francophone est encore à la traîne. Selon une étude du cabinet Deloitte datant de 2018, plus 70 % des PME congolaises ont une espérance de vie ne dépassant pas les cinq ans.
Une question d’ailleurs au coeur du mandat du président Félix Tshisekedi qui a fait du développement de l‘économie numérique un axe majeur de sa stratégie de bonne gouvernance.
Par Africa24monde avec Africanews - Carole KOUASSI