Corruption en Tunisie: deux proches de l'ex-président Ben Ali écroués
Un mandat de dépôt de cinq jours renouvelable a été émis à ...
© Victoire Ingabire Umuhoza, la présidente du parti rwandais Forces démocratiques unifiées (FDU), le 7 avril 2010. © AFP/Bertrand Guay
Cela fait près d'un an et demi qu'ils ont été arrêtés. Au Rwanda, le procès des cadres des FDU, maintes fois reporté, a finalement repris ce mardi 12 février. Sur le banc des accusés, près d'une dizaine de cadres et militants du parti de Victoire Ingabire, tous accusés d'avoir tenté de créer un groupe armé.
Un grand absent, le principal accusé de ce procès, le premier vice-président des FDU, Boniface Twagirimana, qui est donné évadé par les autorités pénitenciers. Sa famille continue de réclamer une enquête et craint le pire.
Des craintes partiellement confirmées pour son parti par les témoignages de ses codétenus qui, à l'audience, ont affirmé avoir été mis à l'isolement pendant plusieurs semaines et même torturés. Leurs avocats ont réclamé leur remise en liberté provisoire.
La décision sur la remise en liberté provisoire sera donc rendue le 22 février.
La suite du procès sur le fond, la justice rwandaise la promet pour le 20 mars prochain.
Par Africa24monde Avec RFI