
De nouvelles sanctions en perspective contre les opérateurs télécoms pour mauvaise qualité de service
L’Autorité de régulation des postes et télécommunications de ...
© Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Mountaga Tall
Au Mali, le secteur privé de la communication n’est toujours pas encadré au plan juridique. C’est le règne de l’informel et de tous les dangers, fait observer le Groupement professionnel des agences de communication (Gpac). Il demande au gouvernement de faire aboutir la fameuse loi portant régime général de la publicité au Mali, annoncée depuis 3 ans.
Le Gpac l’a réitéré au nouveau ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Mountaga Tall (photo), venu à la rencontre de cette organisation professionnelle, le 4 août 2016. Le secrétaire général de l’association, Sidi Dagnoko, a rappelé au ministre le projet de loi qui n’a jamais été voté. « Le Gpac souhaite voir relancer ce projet, ce document important qui va enfin permettre aux agences de communication du Mali d’évoluer dans un cadre formel tout simplement », a dit Sidi Dagnoko, par ailleurs directeur général de l’agence de communication Spirit.
Il a fait savoir que le Gpac regroupe une soixantaine d’entreprises et que le secteur de la communication connaît une croissance moyenne de 10% à 15% par an. Ainsi, celui-ci peut jouer un rôle important s’il est bien organisé.
En réponse, le ministre Mountaga Tall a promis qu’une loi sera adoptée sur le régime général de la publicité au Mali.
Agence Ecofin