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© Une image du premier nano-satellite kényan (CubeSat) qui vient d'être envoyé dans l'espace est projetée au public depuis l'ISS à l'université de Nairobi, au Kenya, le 11 mai 2018. © Yasuyoshi CHIBA / AFP
Depuis le poste de commande situé à Tokyo, il a quitté la station spatiale internationale vendredi après-midi pour une mission de dix-huit mois. Le Kenya entre dans le club très fermé des nations africaines ayant pu envoyer un tel objet dans l'espace, comme le Ghana, le Nigeria ou encore le Maroc. Equipé de caméras et de microphones, le satellite kényan doit collecter des informations géographiques ou encore climatiques.
Sa taille 10 cm sur 10. Son poids : 1,2 kg. Le premier satellite kényan est un tout petit objet. Pourtant, il représente une grande avancée pour le pays, se félicite Macharia Kamau, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères : « C'est un jour historique. Ce succès permettra de construire un programme aérospatial fort. Il fournira des données pour développer des systèmes d'alerte face au changement climatique. Il améliorera nos prévisions afin de mieux nous préparer face aux sécheresses et fortes pluies comme celles que nous venons de vivre. »
Le projet remonte à 2016, lorsque l'université de Nairobi a été sélectionnée pour bénéficier du programme Kibo Cube. Un projet des Nations unies et de l'Agence spatiale japonaise destiné à aider les pays en développement à mettre en orbite leurs propres satellites.
Le 2 avril, une fusée a décollé de Floride pour transférer le cube kényan dans la station spatiale internationale, qu'il a finalement quittée hier. « Cette avancée va inspirer nos scientifiques et notre jeunesse, pour qu'ils continuent à être innovants, compétitifs, et qu'ils utilisent leurs connaissances pour le bien de l'humanité. Nous allons maintenant passer à la prochaine phase et la construction de satellites plus gros et de grande qualité », se réjouit Isaac Mbeche, professeur à l'université..
L'enseignant a lancé un appel pour obtenir cinq millions de dollars sur cinq ans, afin de financer le programme spatial du Kenya. Son premier satellite lui se désintégrera dans l'atmosphère à la fin de sa mission d'ici dix-huit mois.
Par Africa24monde Avec RFI