Tshisekedi annonce un plan très coûteux pour lutter contre la crise économique
Le président Félix Tshisekedi est de plus en plus inquiet sur les effets pervers de ...
© Omar Hasán Ahmad al Bashir vient de signer deux accords de financement avec des fonds d’investissement arabes
Le Soudan vient de signer deux accords de financement avec des fonds d’investissement arabes, pour l’obtention de 300 millions $. C’est ce qu’a annoncé un communiqué du ministère soudanais des Finances, publié la semaine dernière.
Le Fonds monétaire arabe et l’Arab Trade Financing Group sont les deux institutions impliquées dans l’accord. La première devrait octroyer un prêt de 230 millions $ au pays est-africain pour améliorer la balance des paiements. La seconde, quant à elle, devrait décaisser 70 millions $ pour « l’achat d’articles stratégiques ».
Depuis 2011, où il s’est séparé du Soudan du Sud qui a conservé la majeure partie des ressources pétrolières de l’ancien Etat, le Soudan est entré dans une grave crise économique. La levée de l’embargo américain imposé depuis 1997 a déçu les espoirs de reprise économique qu’elle avait suscités au sein de la population.
La pénurie en devises étrangères et le taux d’inflation important (44 % en février) ont continué d’alimenter les frustrations au sein du pays. Depuis l’annonce de la décision du gouvernement de tripler le prix du pain en décembre, des manifestations meurtrières réclamant le départ du président Omar el-Béchir (photo) ont éclaté.
D’après des sources citées par le site Al Araby, des discussions seraient en cours pour la formation d’un gouvernement de transition pour l’organisation de prochaines élections, sans le président en place.
Pour l’instant, indiquent d’autres médias, le pays peine toujours à trouver les financements nécessaires pour maintenir son économie à flot. En 2019, le FMI prévoit une croissance économique à -1,9% pour le pays.
Par Moutiou Adjibi Nourou
Africa24monde Avec Agenceecofin