Jack Ma, le fondateur d'Alibaba disparu depuis octobre 2020, réapparaît en public
Le fondateur du géant du commerce en ligne Alibaba, Jack Ma, est réapparu pour la ...
© Vue de la ville côtière de Beira envahie par les eaux après le passage du cyclone Idai, le 23 mars 2019. © REUTERS/Mike Hutchings
Le passage dévastateur du cyclone Idai en Afrique australe(Malawi, Zimbabwe, Mozambique). « C'est probablement l'une des pires catastrophes naturelles à frapper l'Afrique australe de mémoire d'homme, donc nous allons avoir de gros besoins », a expliqué Farhan Haq, un porte-parole de l'ONU
Le bilan provisoire du cyclone Idai au Mozambique et au Zimbabwe s'est encore alourdi pour atteindre au moins 675 morts. Les humanitaires se disent désormais inquiets des risques d'épidémies et estiment que près de 600 000 personnes dans toute la région du Centre ont besoin d’aide humanitaire.
La situation sur place est toujours très précaire, même si les principaux axes ont été dégagés, que les habitants se sont rapidement mobilisés pour essayer de nettoyer leur ville, Beira offre toujours un spectacle apocalyptique : maisons détruites, pylônes renversés, toitures arrachées, des quartiers entiers ont été lessivés. Quant à la province de Sofala, elle est encore largement sous les eaux : on voyait depuis l'avion des étendues d'eau et de boue marron à perte de vue.
Les autorités mozambicaines avaient mis en place un plan d’urgence avant l’arrivée du cyclone. Des populations ont été évacuées, des écoles fermées pour servir de centre d’hébergement de fortune. « Mais nous avons été complètement dépassés par l’ampleur du désastre, a expliqué Augusta Maita, directrice générale de l’Institut national de gestion des catastrophes. Le cyclone a été plus puissant que prévu et les pluies diluviennes qui ont suivi nous ont pris de cours ».
Néanmoins, d'un point de vue logistique la situation s'améliore. L'électricité est revenue par endroits, les communications également, même s'il y a encore des coupures importantes. L'aide humanitaire commence à arriver à l'aéroport. Trois bateaux de la marine indienne ont également déchargé des conteneurs de vivres au port de Beira. Cette aide ne peut pas sortir pour le moment, car les services de douanes n'ont pas encore été remis sur pied, mais ce devrait être fait d'ici lundi.
Le grand défi maintenant est d'atteindre les populations. Les eaux commencent à redescendre et les familles ne veulent pas quitter leur maison. Les humanitaires ont donc renoncé à organiser un grand camp où les victimes viendraient trouver de l'aide, mais ont fait le choix d'apporter vivres, eaux et médicaments dans les localités environnantes. Des centres de distributions devraient être mis en place dans les plus brefs délais.
Par Africa24monde Avec RFI