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© André Doumbé a été le président de l'organisme à but non lucratif African Communities of Manitoba Inc (Acomi). Photo : Radio-Canada/facebook
Le président de l'organisme à but non lucratif African Communities of Manitoba Inc (Acomi), André Doumbé, est mort mardi 12 septembre 2017 à Winnipeg des suites d'une longue maladie. Originaire du Cameroun, il vivait dans la province depuis plus de 30 ans et avait travaillé pour Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Toute sa vie, André Doumbé aura été très engagé au sein de la communauté panafricaine du Manitoba. En plus de diriger l'organisme African Communities of Manitoba Inc (Acomi), il a été l'un des fondateurs de l'association Sous le baobab, qui réunit les ressortissants du Cameroun au Manitoba.
Il a également été membre du Conseil de l'immigration du Manitoba et bénévole auprès de l'association caritative Centraide.
En 2015, il s'était lancé dans un projet d'envergure afin de créer des partenariats entre le Manitoba et le Cameroun dans le secteur de l'agriculture et de l'élevage. Il travaillait auprès des agriculteurs de sa région d'origine, à Douala, la métropole du Cameroun, afin de les aider à améliorer leurs techniques et à trouver des investisseurs.
Un de ses amis, René Tondji Simen, loue un homme exceptionnel.
« Il représente pour nous une grosse perte, pour le Cameroun, mais pour le Manitoba aussi. Il a donné sa vie pour aider les autres, les enfants comme les adultes de la communauté. André Doumbé a rendu le Manitoba agréable, vivable et attrayant pour les Camerounais, pour les Africains et pour tous ceux qui sont arrivés ici. »
Sur sa page Facebook, Histoire du Manitoba français, la présidente de la Société de la francophonie manitobaine (SFM) Jacqueline Blay, a rendu un vibrant hommage à son ami et mentor, qui a notamment beaucoup travaillé aux côtés des nouveaux arrivants.
« André a été et a personnifié l’Accueil francophone avant même la création de l’Accueil. Il allait chercher à l’aéroport les nouveaux arrivants, surtout ceux de l’Afrique, parce qu’il savait que, sans accueil chaleureux et fraternel, leur nouvelle vie aurait de la difficulté à démarrer du bon pied », raconte Jacqueline Blay.
« Au Canada nous avons des chênes, en Afrique, des baobabs. Entre les deux, nous avons des hommes comme André qui avait le cœur assez grand pour rassembler tout le monde », conclut Mme Blay.
Par Africa24monde Avec ici.radio-canada.ca