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© South African Ariways, la compagnie aérienne sud-africaine
Nouveau départ au sommet de la South African Ariways, la compagnie aérienne sud-africaine. Johannes Bhekumuzi Magwaza, le président du Conseil d’administration a rendu le tablier, près de deux ans après son arrivée. Sur les raisons de son départ, M. Magwaza ne dit pas grand chose. Le ministre sud-africain des Entreprises publiques, Pravin Gordhan a simplement évoqué une démission pour des « raisons personnelles », sans plus de détails.
Le retrait de Johannes Bhekumuzi Magwaza fait toutefois suite à la résignation du directeur général de la South African Airways, en juin. Vuyani Jarana avait, lui, été on ne peut plus explicite, affirmant que sa stratégie pour redresser la compagnie aérienne était mise à mal par un manque de financement et une bureaucratie excessive.
Déficitaire depuis au moins 2011, la South African Airways fait partie des principaux défis auxquels est confronté le gouvernement du président Cyril Ramaphosa. Un plan quinquennal qui comprend une réduction des coûts et l’annulation d’itinéraires non-rentables, nécessitant environ 21,7 milliards de rands (1,5 milliard de dollars) en injections de trésorerie du gouvernement a été initié. Mais pour les analystes, l’aile sud-africaine n’est rien d’autre qu’un gouffre financier dont il faut envisager la fermeture.
En Afrique du Sud, il n’y pas que la South African Airways qui est malade. D’autres compagnies publiques telles que le mastodonte de l‘énergie, Eskom, sont rattrapées par des années de mal gouvernance. Des failles que le président sud-africain a promis de réparer.
Africa24monde Par Carole KOUASSI avec REUTERS