
«On va rester dans la rue pour tous les jeunes qui n’ont pas de travail»
Cela fait quatre jours que les activités sont paralysées dans la capitale ...
© Une rue du centre de Cotonou, la capitale béninoise. (Image d'ilustration) © RFI/Aurore Lartigue
Les députés béninois ont voté une loi jeudi 28 décembre interdisant à plusieurs professions le droit de grève. Sont concernés les fonctionnaires de la santé, de la justice, de l'administration pénitentiaire, ou encore les paramilitaires.
Tout est parti de la mise en conformité d'une loi sur le statut de la fonction publique, réclamée par la Cour constitutionnelle. Un député en profite pour introduire une proposition sur le droit de grève. Nous étions en octobre. Après la Commission des lois, elle atterrit dans l'hémicycle et est votée ce jeudi 28 décembre en fin de journée par les députés présents.
L'article 50 stipule que les forces de sécurité publique, les agents de la santé et de la justice sont interdits de grève. Pas de détail sur l'exposé des motifs. « Ce sont des secteurs sensibles », justifie simplement un député de la mouvance.
Ces derniers mois, les tribunaux et les hôpitaux ont été paralysés par de longs mouvements sociaux. Il a fallu que Patrice Talon en personne monte au créneau pour obtenir la reprise du travail.
Sur le vote, les paroles de politiques sont rares. Quant aux syndicats, ceux du secteur de la santé doivent se réunir, pour préparer une première réaction.
Par Africa24monde Avec RFI