L'Algérie devient membre de la Nouvelle Banque de Développement des BRICS
L’Algérie est officiellement membre de la Nouvelle Banque de Développement des ...
© Noureldin Sati, nouvellement nommé à Washington, est un diplomate expérimenté. Il a notamment été ambassadeur en France dans les années 1990
Pas à pas, Washington et Khartoum se rapprochent, et dans le même temps, le Soudan revient dans le concert des nations. Les États-Unis ont accepté de recevoir un ambassadeur soudanais sur leur sol, pour la première fois depuis le milieu des années 1990.
Noureldin Sati, nouvellement nommé à Washington, est un diplomate expérimenté. Il a notamment été ambassadeur en France dans les années 1990, avant de travailler avec les missions onusiennes de maintien de la paix au Congo et au Rwanda.
L'annonce de sa désignation était pressentie. En décembre, après une visite historique du Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok à Washington, le secrétaire d’État Mike Pompeo avait annoncé l’échange prochain d’ambassadeurs.
Le chercheur Cameron Hudson appelle maintenant les Américains à faire de même, pour notamment « soutenir le pouvoir civil à Khartoum et établir des relations avec lui. »
Le rapprochement avec Washington, une priorité
Cette nomination tranche après plusieurs décennies de relations tumultueuses. En 1993, les États-Unis avaient mis le Soudan sur sa liste des pays sponsorisant le terrorisme. Trois ans plus tard, ils avaient fermé leur ambassade à Khartoum, par crainte d’une attaque. Depuis, les relations n’avaient jamais dépassé le niveau des chargés d’affaires.
Mais la chute du dictateur soudanais Omar el-Béchir a changé la donne. Le Premier ministre Hamdok a fait du rapprochement avec Washington une priorité. Il pousse aussi pour que son pays ne soit plus considéré comme un soutien au terrorisme, ce qui lui permettrait d’accéder à l’aide d’institutions financières internationales et de soulager son économie en crise.
Africa24monde avec RFI correspondant régional à Nairobi, Sébastien Nemeth