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© Des juges de la Cour constitutionnelle congolaise lors de l'audition des avocats de Martin Fayulu, mardi 15 janvier 2019 (image d'illustration) capture écran
Le 14 juillet 2020, Félix Tshisekedi prend acte de la démission et félicite Benoît Lwamba pour les loyaux services rendus à la nation. Face à ce qui apparait comme imbroglio, le camp Lwamba crie au scandale.
Un jour après, un démenti datant du 10 juillet 2020 fait surface dans les réseaux sociaux portant signature de Lwamba. Dans cette lettre, il rejette sa démission. Pendant ce temps, les juges de la Cour constitutionnelle, réunis en Assemblée générale, prennent acte de ladite démission en envoyant, séance tenante, le procès-verbal de leur rencontre au chef de l’Etat.
Le président de la République Félix Tshisekedi aurait-il pris acte d’une démission démentie ?
Le président de la République a pris acte de la prétendue démission du président de la Cour Constitutionnelle, Benoit Lwamba Bindu depuis le 14 juillet dernier. Une question se pose dans l’opinion, comment Félix Tshisekedi peut-il prendre acte d’une démission pourtant démentie par des personnes habiletées ?
Sept de ses collègues avaient déjà pris acte de sa décision le 10 juillet dernier. Pourtant, ce dernier, qui se trouve pour des soins en Belgique, assure toujours ne pas avoir démissionné. S’agit-il d’un coup monté pour discréditer le désormais ancien président de la Cour constitutionnelle ? La question mérite d’être posée.
L’imbroglio à la Cour constitutionnelle se prolonge. C’est par une lettre adressée au président par intérim de l'institution que Félix Tshisekedi a pris acte de la démission de Benoît Lwamba.
Preuve que pour l'actuel chef de l'État cette page est définitivement tournée. Selon ses proches, Félix Tshisekedi devrait même le remplacer, puisque Benoît Lwamba avait été nommé par Kabila sur le quota constitutionnel de trois juges dont la désignation fait partie des prérogatives du président.
Tout commence le 9 juillet 2020 quand une lettre de démission portant signature de Benoit Lwamba fait la ronde des réseaux sociaux. Dans cette lettre, le concerné a annoncé sa démission de la Cour constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Un jour après, un démenti datant du 10 juillet 2020 fait surface dans les réseaux sociaux portant signature de Lwamba. Dans cette lettre, il rejette sa démission.
Pendant ce temps, les juges de la Cour constitutionnelle, réunis en Assemblée générale, prennent acte de ladite démission en envoyant, séance tenante, le procès-verbal de leur rencontre au chef de l’Etat.
Pour Me Théodore Ngoy, l’avocat de Benoît Lwamba, sa lettre de démission est un faux et rien ne justifierait son remplacement : « Pourquoi ne pas attendre le président de la cour qui est en soin ? S’il démissionne bien, c’est une démission volontaire. Dans le cas présent, il n’y a pas de démission puisqu’il a démenti sa démission. »
Africa24monde avec RSA