Pretoria se dit prête à arrêter ses binationaux combattant aux côtés ou dans les rangs de l'armée israélienne
À leur retour en Afrique du Sud, selon la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi ...
© Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, le 12 février 2016, à Bangui. © REUTERS/Siegfried Modola/Files
Alors que les combattants du FPRC et de ses alliés regroupés à Kaga Bandoro font toujours planer la menace d'une marche vers Bangui, le président Faustin-Archange Touadéra recevait vendredi 20 avril les forces vives de la nation (société civile, partis politiques, plateforme religieuse...) pour faire le point sur la situation sécuritaire.
Devant les forces vives de la nation réunies à la présidence Faustin-Archange Touadéra a longuement dénoncé l'« aventure guerrière irresponsable » menée par Abdoulaye Hissène « accompagné de mercenaires étrangers » à Kaga Bandoro. « Je condamne cette entreprise de déstabilisation du pays au moment où nous mettons tout en oeuvre pour dialoguer et ramener la paix », a-t-il encore déclaré.
Fermeté affichée et partagée par le chef de la Minusca qui a aussi pris la parole. « Est-il normal de vouloir soumettre le pays tout entier aux affres d'une guerre fratricide parce qu'une action de rétablissement de l'ordre publique visait l'arrestation de criminels notoires ? » a demandé Parfait Onanga Anyanga, avant d'ajouter : « à la violence des armes, nous leur opposerons avec fermeté la force de la légitimité nationale et internationale. » Le représentant spécial a indiqué qu'il a dépêché vers Kaga Bandoro le commandant de la Force Balla Keita pour évaluer la situation.
Ce vendredi également, l'UPC d'Ali Darass a arrêté une position. « Nous soumettrons formellement au gouvernement nos revendications dans les jours qui viennent : la fin de l'opération au Km5, le cantonnement des Russes et la non participation des FACA aux opérations de désarmement », explique Hassan Bouba Ali, le coordonnateur politique du mouvement. « Si au bout d'une semaine nous n'avons pas de réponse du gouvernement, nous rejoindrons nos frères du FPRC » ajoute-t-il.
D'ores et déjà le président Touadera a été clair sur l'un de ces points hier : L'opération Sukula visant à mettre la main sur le « général Force », principal chef d'autodéfense du quartier au Km5, se poursuivra.
Par Africa24monde Avec RFI