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© Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a nié jeudi avoir collaboré avec le régime de l’apartheid
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a nié jeudi avoir collaboré avec le régime de l’apartheid après les accusations d’un de ses anciens compagnons de lutte.
La déclaration du président du Congrès du peuple a été reçue comme une onde de choc par le président sud-africain. Mercredi, devant le Parlement, Mosiuoa Lekota a accusé Cyril Ramaphosa d’avoir été récompensé par le gouvernement raciste blanc pour l’avoir dénoncé lui et d’autres camarades, à la police dans les années 1970. « L’unité spéciale vous a récompensé. Ils vous ont renvoyé chez vous et nous, nous avons été envoyés à Robben Island », a affirmé l’ancien ministre de la Défense. « Vous avez écrit à l’unité spéciale (de la police) pour dire que nous vous inculquions des idées communistes », a poursuivi M. Lekota en s’adressant au chef de l’Etat assis devant lui.
Des accusations battues en brèche par le successeur de Jacob Zuma qui rappelle les méthodes de la police à l‘époque de la ségrégation raciale en Afrique du Sud. « Quand vous aviez affaire à la police de l’apartheid, il y avait trois choses qu’ils attendaient de vous : soit coopérer avec eux pour leur donner des preuves contre vos camarades, soit devenir un agent et aller tuer vos camarades, soit devenir un agent rémunéré », a soutenu Cyril Ramaphosa jeudi devant les députés avant de revenir sur les événements qui lui valent aujourd’hui les accusations de son ancien camarade. « Et j’ai alors compris pourquoi on m’avait amené à Silverton . Mon père est venu me voir et m’a dit ils veulent que tu témoignes. J’ai dit Papa, non, je ne vais pas faire ça. Je ne trahirai jamais les camarades avec qui j’ai travaillé. Et si je le faisais, où est-ce que j’irai après ? J’ai refusé. », a-t-il expliqué.
Je ne trahirai jamais les camarades avec qui j'ai travaillé.
Des propos sans doute loin de convaincre l’ancien membre historique du Congrès National Africain, (ANC), qui l’accuse d’avoir joué un rôle dans son envoi à la tristement célèbre prison de Robben Island où Nelson Mandela a été emprisonné pendant 27 ans.
Par Africa24monde Avec Afp - Wahany Johnson SAMBOU