En RDC, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, nommé à la primature
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, jusqu’ici directeur général de la ...
© Laurent Gbagbo et Guillaume Kigbafori Soro...Crédit Photo : APA
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et l'ancien chef rebelle Guillaume Soro ont vu leurs recours respectifs contestant leur radiation des listes électorales rejetés par la Commission électorale indépendante (CEI), a appris LSI AFRICA auprès de la CEI et de leur entourage vendredi.
11 000 personnes avaient déposé des recours, constatant des erreurs dans leur inscription, ou tout simplement leur absence des listes. Certains Ivoiriens bien connus, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, exclus des listes, ont vu les demandes de recours à leur sujet rejetées.
«Les décisions ont été affichées depuis le 18, la CEI n'a pas donné droit à leurs requêtes», a affirmé Inza Kigbafori, le responsable de la communication de la CEI évoquant les cas de Laurent Gbagbo et Guillaume Soro mais aussi ceux de l'ex-chef des Jeunes patriotes Charles Blé Goudé et de l'opposant Akossi Bendjo, qui avaient dénoncé le 6 août leur absence de la liste électorale de la présidentielle du 31 octobre. Les quatre hommes vivent à l'étranger.
Dans certaines localités, il a fallu plusieurs jours avant de pouvoir consulter les résultats. C’est notamment le cas à Ferkessédougou, fief de Guillaume Soro où les affichages ont été mis en place seulement ce vendredi. Verdict : le recours est refusé. Autre figure de la politique ivoirienne dont la demande a été rejetée : Laurent Gbagbo. Comme Guillaume Soro, ses proches avaient contesté sa disparition récente des listes électorales.
L’ancien président de la Côte d’Ivoire a été condamné en appel à 20 ans de prison pour le casse de la Beceao en juillet dernier. L’ancien président de l’Assemblée et candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain a lui aussi été condamné à 20 ans de prison récemment pour recel de deniers publics détournés et blanchiment de capitaux. A ce titre, la justice ivoirienne considère donc que l’un et l’autre ne peuvent plus jouir de leurs droits civiques.
Des décisions évidemment contestées par leurs entourages respectifs qui affirment que les deux partis, FPI et GPS, épuiseront toutes les voies de recours.
Les Ivoiriens, connus ou pas de la scène politique ivoirienne, ont 3 jours, pas plus, pour déposer un dernier recours légal auprès du tribunal de première instance de leur localité. Ensuite, les juges auront 5 jours pour statuer et trancher les contentieux.
Du côté des Soroistes et des pro-Gbagbo, on dénonce l’attitude partisane de la CEI. Son porte-parole, Emile Ebrottie, rappelle lui,que la Commission est indépendante, qu’à ce titre « ne rentre pas dans les jeux politiques ».
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Africa24monde avec RSA