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© En Tanzanie, le gouvernement va introduire une taxe sur les perruques et extensions
En Tanzanie, le gouvernement va introduire une taxe sur les perruques et extensions. C’est ce qu’a annoncé cette semaine Philip Mpango, le ministre des finances du pays.
D’après le responsable, une taxe de 25% sera appliquée sur les perruques et extensions de cheveux importés tandis que les perruques produites localement se verront imposer une taxe de 10%. Les autorités indiquent cette mesure devrait permettre au gouvernement de mobiliser les ressources nécessaires pour financer son budget de l’exercice fiscal 2019/2020.
Comme la plupart de ses pairs est-africains, la Tanzanie a annoncé cette année un budget en hausse par rapport l’année précédente. Avec des dépenses annoncées à 14,3 milliards $ pour l’exercice fiscal prévu pour démarrer en juillet, le chef de l’Etat John Magufuli essaye d’accélérer l’industrialisation d’une économie qui s’est longtemps reposée sur l’extraction minière, l’agriculture et le tourisme.
Alors que le pays est de plus en plus consommateur en perruques, les statistiques indiquent que ces dernières peuvent se vendre jusqu’à 130 dollars, soit plus que le revenu moyen brut par habitant du pays, estimé 75 $ environ en 2016.
L’introduction des nouvelles taxes qui a été saluée par une partie de la classe politique, a suscité des critiques au sein du public. « C'est comme s'ils nous punissaient parce que les femmes aiment les cheveux et qu'on aime bien paraître » indiquait à cet effet la BBC, citant une consommatrice anonyme qui estimait dépenser environ 450 $ en moyenne pour ses perruques.
Notons que cette mesure sera accompagnée d’une hausse de la taxe sur le chocolat et les biscuits qui passera de 25% à 35%.
Par Africa24monde avec Agenceecofin - Moutiou Adjibi Nourou