L’Ukraine annonce l’ouverture d’une ambassade au Cameroun
L’annonce a été faite par Yurii Pyvovarov, Ambassadeur d’Ukraine au ...
© Les présidents João Lourenço, Paul Kagame , Yoweri Museveni et Félix Tshisekedi
Les présidents João Lourenço (Angola), Paul Kagame (Rwanda), Yoweri Museveni (Ouganda) et Félix Tshisekedi (RDC) ont conclu le deuxième sommet quadripartite de Luanda ce mercredi 21 août par la signature d’un accord sur la sécurité et la coopération régionale.
Le 25 mars 2018, Paul Kagame et Yoweri Museveni avaient déjà signé, à la State House d’Entebbe, un accord de coopération économique et de développement pour marquer le réchauffement de leurs relations diplomatiques. Cependant, la tension était revenue de plus belle. Pour éviter la marche à reculons constatée dans le passé, les Présidents Tshisekedi et Lourenço devraient assurer le suivi de la mise en œuvre de cet accord pour éviter.
Contexte
La tension était montée d’un cran entre les deux pays depuis fin février 2019. En marge de ces tensions, le Rwanda a fermé le poste frontalier stratégique de Gatuna provoquant la colère de l’Ouganda qui a crié à un embargo économique de fait.
Paul Kagame accusait son homologue ougandais de soutenir les rebelles rwandais opérant dans l’Est de la RDC à l’effet de déstabiliser les institutions rwandaises. L’homme fort de Kigali évoque particulièrement le Congrès national du Rwanda, dirigé par l’ancien chef de l’armée rwandaise Kayumba Nyamwasa. Ce que dément Museveni en admettant tout de même avoir rencontré quelques-uns des opposants de Kagame.
A la première rencontre à Luanda, mi-juillet, le mini-sommet avait chargé João Lourenço avec l’appui de Félix Tshisekedi de faciliter le processus de réconciliation entre Kigali et Kampala.
Félix Tshisekedi se félicite de la signature ce mercredi 21 août à Luanda (Angola) de l’accord sur la sécurité et la coopération dans la sous région entre les présidents Paul Kagame (Rwanda), Yoweri Museveni (Ouganda), João Lourenço (Angola) et lui-même dans le cadre du deuxième sommet entre l’Angola, le Congo, l’Ouganda, le Rwanda et la RDC.
« Tout d’abord, je vais féliciter les deux présidents que je qualifierai de grands, les présidents Museveni et Kagame, pour leur grandeur d’esprit en acceptant de voir ce conflit être mis de côté et de privilégier l’intérêt supérieur de nos pays », a t-il déclaré.
Cet accord permet surtout à Kigali et à Kampala de se réconcilier après des mois de tension diplomatique.
« Je remercierai également le président angolais qui n’a pas ménagé ses efforts pour nous inviter à deux reprises ici pour ficeler cet accord. N’oublions pas non plus notre doyen le président Denis Sassou Nguesso du Congo qui est venu nous épauler dans cette cérémonie qui corrobore avec ce que sont mes intentions : Depuis mon avènement à la tête de la RDC, j’ai pris l’engagement de contribuer et de voir se transformer cette région riche en havre de paix. Nous avons connu beaucoup de tension dans cette région. Aujourd’hui, c’est un grand jour pour moi », a ajouté le président congolais.
Contexte
La tension était montée d’un cran entre les deux pays depuis fin février 2019. En marge de ces tensions, le Rwanda a fermé le poste frontalier stratégique de Gatuna provoquant la colère de l’Ouganda qui a crié à un embargo économique de fait.
Paul Kagame accusait son homologue ougandais de soutenir les rebelles rwandais opérant dans l’Est de la RDC à l’effet de déstabiliser les institutions rwandaises. L’homme fort de Kigali évoque particulièrement le Congrès national du Rwanda, dirigé par l’ancien chef de l’armée rwandaise Kayumba Nyamwasa. Ce que dément Museveni en admettant tout de même avoir rencontré quelques-uns des opposants de Kagame.
A la première rencontre à Luanda, mi-juillet, le mini-sommet avait chargé João Lourenço avec l’appui de Félix Tshisekedi de faciliter le processus de réconciliation entre Kigali et Kampala.
Par Africa24monde Avec provinces26rdc