Guerres, Afrique, Israël : l’Algérie critique sévèrement la passivité du Conseil de l’ONU
L’Algérie a appelé, mercredi, depuis New York, à mobiliser les efforts ...
© La salle du Conseil de sécurité de l'ONU à New York. © REUTERS/Eduardo Munoz
Nairobi cherche du soutien à l’étranger pour briguer un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2021-2022.
Le Kenya en pleine offensive diplomatique. Le président Uhuru Kenyatta était dans les Caraïbes ce week-end, après une visite en Jamaïque. En un mois, il a ainsi rencontré les chefs d’État ou représentants de 18 pays.
« Le président Uhuru Kenyatta a exhorté la communauté des Caraïbes à soutenir la candidature du Kenya à un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période de 2021 à 2022 », a tweeté la présidence du Kenya.
Le vote pour désigner lequel des pays africains siégera au Conseil de sécurité des Nations unies aura lieu en juin 2020. Un siège non permanent stratégique pour le Kenya qui pourrait ainsi assurer ses intérêts.
Dans le conflit maritime qui l’oppose à la Somalie, d’abord. Mogadiscio poursuit Nairobi à la Cour internationale de justice. Les deux pays se disputent une zone maritime au potentiel pétrolifère. Si le Conseil de sécurité considère le différend comme une menace pour la paix dans la région, il encouragera les deux parties à négocier, affaiblissant ainsi la décision de justice.
Il y a ensuite le dossier des shebabs. Le Kenya milite pour inscrire le groupe sur la liste des organisations terroristes. Objectifs : empêcher la circulation de marchandises dans les zones qu’il contrôle et le priver de fonds qu’il détourne pour planifier des attaques notamment contre le Kenya.
Des dossiers brûlants pour Uhuru Kenyatta. Mais Djibouti brigue également le siège non permanent au Conseil de sécurité. L’Union africaine tranchera le 21 août.
Par Africa24monde Avec RFI