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© Les États-Unis et leurs alliés utilisent divers prétextes afin de faire avancer leurs projets de déstabilisation
Les États-Unis et leurs alliés utilisent divers prétextes afin de faire avancer leurs projets de déstabilisation dans les pays africains. Cette fois-ci, c’est sous le prétexte du soutien médical à la population africaine que les USA font une percée au Ghana, pays important pour les USA, aussi bien en terme géostratégique que pour ses richesses en tout genre.
En effet, l’entreprise californienne Zipline, spécialisée dans la livraison de sang et de médicaments par drones, a officialisé à la fin du mois d’avril son implantation au Ghana et elle envisage selon un article publié par Le Monde d’accélérer ses activités au Ghana.
Rappelons que le Ghana abrite le siège de la zone de libre-échange ZLEC, zone qui devrait faciliter et élargir la présence des multinationales occidentales, sous un jour nouveau, et qu’il est en même temps en ligne de mire des projets séparatistes.
Il y a une dizaine de jours, l’État ghanéen s’est vu contraint de relâcher les séparatistes togolandais, qui auraient dû être exécutés suivant la Constitution ghanéenne.
Que les drones US de la société californienne Zipline sillonnent sans cesse le ciel, cela ne pourrait qu’aider les cellules séparatistes et surtout leur chef, qui a très clairement affirmé qu’il ne renoncerait pas à sa lutte contre le gouvernement ghanéen.
Ce n’est pas le premier pays à avoir été conquis par Zipline, puisque la société soi-disant spécialisée dans la livraison de sang par drone a déjà son siège au Rwanda, pays clé dans la stratégie africaine des USA. Imaginons un instant que ces drones se mettent à livrer non pas des médicaments mais des bombes et qu’ils servent surtout non pas la population ghanéenne, mais les séparatistes togolandais.
D’ailleurs, l’idée est avancée. « L’utilisation de drones pour la livraison de matériel médical est une opportunité énorme pour connecter des communautés qui n’ont pas accès à certains services médicaux », avance Timothy Reuter, chargé du programme des drones au Forum économique mondial.
Ces communautés reculées pourraient parfaitement être des séparatistes retranchés dans ce fameux Togoland autoproclamé.
D’ailleurs la base de ces drones est contrôlée par des militaires chargés d’entretenir des appareils qui volent à 100 km/h à Omenko, une ville non loin des frontières togolaises et de l’hypothétique Togoland.
Quant aux vaccins et aux médicaments que ces drones sont chargés de transporter, on peut douter de leur qualité, dans la mesure où les armes biologiques occidentales en Afrique ne sont plus un secret pour personne.
Plus loin dans l’article, on évoque l’usage des appareils électroniques dans ce projet :
« Lorsqu’un médecin ou un pharmacien habilité a une demande urgente, il peut nous passer commande par un appel, par texto, par WhatsApp ou encore par mail », détaille Samuel Akuffo, le coordinateur scientifique. L’usage de WhatsApp et de Talkie-Walkie reproduit un scénario de guerre, mais une question se pose également : comment se fait-il que des Ghanéens des régions reculées aient accès à WhatsApp, Talkie-Walkie, etc. ?
Il semblerait plutôt qu’il s’agit d’une tentative de militariser cette région, sous le couvert d’une aide humanitaire et médicale à laquelle plus personne ne croit.
Par Africa24monde Avec Presstv