L'ONU appelle le nouveau Conseil de transition libyen à former rapidement un gouvernement inclusif
Après dix années d’instabilité et de conflit, la Libye s’achemine ...
© Une Nigériane vote pour les élections générales, le 23 février 2019 à Kazaure, dans l'Etat de Jigawa, dans le nord du pays. © REUTERS/Afolabi Sotunde
Au Nigeria, 84 millions d’électeurs (72 millions ont retiré leur carte) sont appelés aux urnes pour élire leur président, mais aussi les membres du Sénat et de la Chambre des représentants. Une élection initialement prévue samedi dernier, le 16 février, mais repoussée pour des raisons logistiques.
Au total, 72 candidats sont en lice pour la magistrature suprême. Mais la véritable bataille pour Aso Rock se joue entre les candidats des deux principaux partis : le président sortant Muhammadu Buhari pour le All Progressive's Congress (APC) et Atiku Abubakar, candidat du parti d'opposition, le Parti démocratique populaire (People's Democratic Party, PDP). Un scrutin qui s'annonce très serré entre deux vieux routiers de la politique.
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11h45 : Le vice-président Yemi Osinbajo dépose son bulletin dans l'urne à Victoria Garden City, à Lagos.
Au Nigeria, le vice-président Yemi Osinbajo dépose son bulletin dans l'urne à Victoria Garden City, à Lagos, le 23 février 2019. © REUTERS/Temilade Adelaja
11h30 : Le principal opposant, Atiku Abubakar, candidat pour le PDP (Parti démocratique populaire, People's Democratic Party), a voté à Yola, dans l'Etat d'Adamawa, dans le nord-est du pays.
Au Nigeria, le principal opposant, Atiku Abubakar, candidat pour le PDP, dépose son scrutin dans l'urne le 23 février 2019 à Yola, dans l'Etat d'Adamawa. © REUTERS/Nyancho NwaNri
10h00 : Dans certains quartiers de la capitale économique nigériane, les opérations ont démarré avec du retard, comme l’a constaté notre envoyé spécial à Lagos. A 7h30 heure locale ce matin, plusieurs dizaines d’agents électoraux se sont rassemblés au milieu d’un centre de vote. Ils ont distribué les urnes, les bulletins de vote avant d'enfiler progressivement leurs gilets oranges.
« L’absence de listes d’électeurs collées sur les murs nous a retardés, explique un agent électoral, Olande Olabisi, qui relativise le retard pris. On s’attendait à trouver cela sur place. Nos collègues de la Commission électorale ont sans doute eu peur que ces listes soient déchirées avant le vote. Cela nous a pris beaucoup de temps ».
Les agents ont collé les listes sous le regard patient de quelques dizaines d’électeurs, qui sont venues vers 6h pour voter, comme Samuel Oluwole. « Je suis très heureux d’être présent pour voter, déclare ce dernier. C’est très important. J’espère que le prochain président va améliorer la situation des jeunes, leur créer des emplois et appliquer la loi instaurant le salaire minimum ».
Je suis très heureux d’être présent pour voter. C’est très important. J’espère que le prochain président va améliorer la situation des jeunes, qu’il va leur créer des emplois et qu’il va appliquer la loi instaurant le salaire minimum.
[Présidentielle] Présidentielle au Nigeria: les bureaux de vote ouvrent à Lagos
Vers 9h, un bureau de vote a enfin démarré. Une petite file s'est formée. Tolu, un homme d’une soixantaine d’années, sort de l’isoloir avec trois longues feuilles, trois bulletins de vote qu'il cherche dans quelle urne il va placer. « Je ne suis pas perdu, dit-il. Je vérifie les inscriptions sur les urnes pour éviter de me tromper. Il y a une urne pour la présidentielle, une autre pour les sénateurs et une troisième pour les députés ».
Les opérations de vote se terminent officiellement à 14h.
09h20 : La première dame, Aisha Buhari, épouse du président sortant et candidat du parti APC Muhammadu Buhari, dépose son bulletin dans l'urne à Daura, dans l'Etat de Katsina, dans le nord-est du pays.
La première dame, Aisha Buhari, épouse du président Muhammadu Buhari, dépose son bulletin dans l'urne pour les élections, le 23 février 2019. © PIUS UTOMI EKPEI / AFP
09h00 : A Abuja, la capitale nigériane, le vote commence à l’instant, rapporte notre correspondant sur place, dans le quartier Wuse Zone 4. Des agents électoraux sont en train de montrer au président des bureaux et aux observateurs présents que les machines à voter fonctionnent. Les électeurs alignés devant le bureau de vote vont pouvoir procéder au scrutin dans une ambiance sereine. Ils ont même le sourire avant d’aller voter.
La sécurité est renforcée. Des policiers en armes sont postés devant chaque unité de vote. Les électeurs ont pu aller vérifier que leurs noms apparaissaient bien sur les listes en papier affichées avec le nom, numéro de matricule et la photo de chaque votant.
L’un des enjeux de cette journée électorale est l’aspect sécuritaire, avec une présence policière renforcée, mais aussi une présence de l’armée, tout autour d'Abuja et d’observateurs nigérians et internationaux.
Le président Muhammadu Buhari a indiqué à deux reprises cette semaine qu’il allait veiller à ce que la sécurité des observateurs soit bien respectée. A Abuja, où des millions d’électeurs sont attendus, il est important que le scrutin se passe normalement.
Pour la première fois, explique à Libération Vincent Hiribarren, professeur d’histoire au King’s College de Londres, « l’élection ne se joue pas sur des critères ethniques ou régionaux ».
08h30 : Le vote a démarré il y a quelques minutes seulement pour un seul des huit bureaux de vote de Yaba Makoko, à Lagos, la capitale économique du Nigeria, rapporte l'envoyé spécial de RFI sur place. Les électeurs sont venus tôt, vers 6h du matin. A leur arrivée, les bureaux de vote n’étaient pas installés. Les agents électoraux, encadrés par les forces de sécurité, ont mis du temps à installer le matériel électoral. Tous étaient pourtant mobilisés à l’aube, assure un responsable de bureau de vote.
Certains agents électoraux sont encore en train de coller les listes d’électeurs sur les murs, d’installer des isoloirs au milieu du quartier, sous les yeux patients des électeurs qui prennent ce retard avec philosophie. L’ambiance reste assez calme. La plupart des électeurs interrogés espèrent une seule chose, que le prochain président applique le salaire minimum et s’occupe de l’emploi des jeunes.
07h40 : Le principal adversaire du président sortant, l'opposant Atiku Abubakar, 72 ans, est attendu dans un bureau de vote de Yola, dans l'Etat d'Adamawa, dans le nord-est du pays, pour déposer son scrutin dans l'urne.
07h20 : Le président sortant Muhammadu Buhari a été un des premiers électeurs, en votant dans sa ville natale de Daura, dans le nord du pays, accompagné de son épouse, rapporte l'AFP. « Jusqu'ici tout va bien, a-t-il assuré. Bientôt, je me féliciterai de ma victoire. Je serai le vainqueur ».
Le président sortant Muhammadu Buhari dépose son bulletin dans l'urne, à Daura, au Nigeria, le 23 février 2017. © REUTERS/Afolabi Sotunde
7h00 : Les quelque 120 000 bureaux de vote ont officiellement ouvert dans le pays.
Le démarrage va prendre du temps. Le quartier populaire de Yaba, à Lagos, où RFI se trouve, compte huit bureaux de vote et les choses se mettent en place très lentement.
Plusieurs dizaines d’agents électoraux ont été mobilisés à l’aube. Ils sont encore en train de distribuer les urnes, les bulletins de vote et les lecteurs de cartes d’électeurs entre chaque responsable de bureau de vote. L’ambiance est assez calme dans le quartier. Les électeurs prennent leur mal en patience : les bureaux de vote n’étant pas installés, les habitants vaquent à leurs occupations.
Avec le report in extremis des élections décidé samedi dernier, le 16 février, une incertitude planait ces derniers jours. Certains électeurs ont confié ce matin avoir passé la nuit à suivre les débats télévisés, pour être certains que l’élection ne serait pas à nouveau reportée.
Des explosions, d'origine encore inconnues, ont été entendues tôt ce samedi 23 février dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote pour les élections présidentielle et législatives, rapporte l'AFP.
Maiduguri a été à de multiples reprises la cible d'attaques du mouvement islamiste Boko Haram. La ville est par ailleurs le chef-lieu de l'Etat de Borno, berceau du groupe terroriste qui a d'ailleurs attaqué hier soir le village de Zabarmari, à une dizaine de kilomètres de Maiduguri, forçant ainsi ses habitants à fuir vers la ville.
Par Africa24monde avec RFI