Moscou dévoile des détails sur le départ de Bachar el-Assad de son poste présidentiel
Le Président syrien a quitté tant son poste que son pays après avoir ...
© Des ouvriers mettent en place une bannière de la campagne du Likoud, le 28 mars à Jérusalem, pour les législatives du 9 avril prochain. REUTERS/Ammar Awad
En Israël, c’est la dernière ligne droite avant les législatives du 9 avril. Les partis se disputent les voix de l’électorat de droite. Une fin de campagne électorale qui prend une tournure extrémiste et multiplie les attaques personnelles.
Les candidats ciblent les électeurs qui ont l’intention de voter pour les petits partis de droite. Et c’est ce qui explique la multiplication des déclarations nationalistes. À commencer bien sûr par le Premier ministre Benyamin Netanyahu qui craint que son parti ne soit devancé, selon les sondages, par la nouvelle formation Bleu-Blanc menée par l’ancien chef d’état-major Benny Gantz.
Lors de deux interviews télévisées, Netanyahu n’hésite pas à proclamer qu’en cas de réélection, il annexerait des colonies de peuplement en Cisjordanie. « Vous me demandez si nous passerons à l'étape suivante », affirme Netanyahu. « Eh bien la réponse est " oui " », répond-il aux journalistes.
Pas question pour le Premier ministre israélien de démanteler le moindre avant-poste et encore moins de diviser Jérusalem.
Et de son côté, Benny Gantz affirme que personne ne veut un retour aux lignes de 1967. « Nous ne renoncerons pas à une Jérusalem unifiée, dit-il. Nous voulons la paix. Ce ne sont pas seulement des mots. » Et il attaque directement son adversaire avec un nouveau slogan : « Tout sauf Bibi ».
Par Africa24monde Avec RFI - Correspondant à Jérusalem, Michel Paul