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© Les magistrats du Tribunal suprême en charge du procès des indépendantistes catalans, à l'ouverture du procès, 12 février 2019 à Madrid. Emilio Naranjo / POOL / AFP
Après quatre mois d’audience, le procès des douze indépendantistes catalans doit s’achever ce mercredi 12 juin. La Cour suprême les juge pour avoir organisé en octobre 2017 un référendum illégal sur l’indépendance de la catalogne et proclamé sur cette base la souveraineté de cette région d’Espagne. Le parquet a requis des peines allant entre 7 et 25 ans de prison alors que l’accusation populaire réclame une peine cumulée pour l’ensemble des accusés à 700 ans de prison.
Correspondante à Madrid, Diane Cambon
C’est sans doute un des procès les plus importants de la démocratie espagnole qui s’achève ce mardi à Madrid. De par sa taille d’abord, plus d’une centaine de témoins appelés à la barre dont l’ancien chef du gouvernement Mariano Rajoy et quelques 600 journalistes accrédités.
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Mais c’est surtout sa dimension politique qui marquera les esprits. Une grande partie de l’opinion publique considère injuste la prison préventive pour ces détenus qualifiés de prisonniers politiques tout comme l’accusation de rébellion maintenue par le parquet et l’accusation populaire.
Il faudra attendre l’automne pour connaître le verdict. L’ex-vice-président régional Oriol Junqueras, principal accusé en détention provisoire depuis un an et demi, encourt jusqu’à 25 ans de prison, ce qui représenterait la plus lourde peine.
Même si en terme absolu l’électorat indépendantiste a reculé, il reste fondamentalement mobilisé...
Benoît Pellistrandi
Par Africa24monde Avec RFI