Le Cameroun en négociations avec Golar et Gazprom pour augmenter la production du gaz naturel liquéfié
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© Les USA s’emparent d’une grande réserve d’hydrocarbures
Alors que les États-Unis ont transformé la Somalie en une base militaire géante, surtout une énorme base de drones, qui leur permet d’effectuer des missions en tout genre non seulement sur le territoire somalien, mais aussi dans toute la région. Ces bases permettent aussi d’assurer la sécurité des transports maritimes dans le golfe d’Aden.
Les États-Unis ont toutefois projeté de transférer une grande partie des effectifs militaires pour les déployer au Niger auprès de toutes les autres bases occidentales.
Cela dit, le gouvernement de Trump a bien déclaré vouloir diminuer les effectifs sur le continent africain, sauf en Somalie. Ce pays a une importance capitale pour les États-Unis, au point qu’ils seraient même prêts à placer un président américain à la tête du pays. Ce n’est pas encore le cas évidemment. Par contre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a nommé un diplomate américain, James Swan, nouvel envoyé spécial en Somalie pour remplacer Nicholas Haysom, le Sud-Africain, qui a visiblement été expulsé du pays par le gouvernement somalien il y a environ six mois.
Le gouvernement avait accusé M. Haysom de « faire honte » à l’instance mondiale en « violant les normes diplomatiques internationales en intervenant dans la souveraineté de la Somalie » avant de le déclarer persona non grata. Venant de l’ONU, et peu importe les émissaires, la ligne reste la même, à savoir celle de l’ONU. En bref, un émissaire américain arrangeait plus les États-Unis. Mais pourquoi une telle convoitise de la part des Américains envers la Somalie ? Voici les dernières informations.
Pour stimuler l’exploration d’hydrocarbures sur son territoire, le Parlement somalien vient d’adopter un nouveau code qui régira le secteur.
« Des programmes sismiques récemment achevés ont mis en évidence des structures géologiques similaires à celles des bassins voisins situés aux Seychelles, à Madagascar, au Kenya, en Tanzanie et au Mozambique, dont les réserves prouvées de pétrole et de gaz indiquent que la Somalie pourrait devenir l’une des zones pétrolières les plus importantes au large de l’Afrique orientale », précise un communiqué officiel.
Pour le ministère somalien du Pétrole, toutes les conditions sont désormais réunies pour placer le pays sur la carte des futurs grands producteurs de pétrole et de gaz de la région orientale du continent.
Les autorités locales envisagent de travailler de façon à ce que l’industrie de l’exploration connaisse un boom entre 2020 et 2021.
Déjà, la loi établit un registre pétrolier pour les détenteurs de droits existants et met à jour les accords de partage de la production qui seront probablement signés prochainement pour permettre à l’exploration de commencer.
Ce qui donne encore plus d’importance à la Somalie aux yeux des États-Unis, qui ne laisseraient le pays tomber pour rien au monde.
Par Africa24monde avec Presstv