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© Les dirigeants militaires, Assimi Goita, Abdourahamane Tchiani et Ibrahim Traoré , ont signé ce samedi 6 juillet, à Niamey l'acte constitutif de la Confédération des États du Sahel
Les signataires "ont décidé de faire un pas vers une plus grande intégration". L'organisme créé aujourd'hui par les chefs militaires du Sahel s'appelle « Confédération des États du Sahel ». Mali, Burkina Faso e Niger, réunis lors du premier sommet conjoint après avoir pris le pouvoir à la suite d'une série de coups d'État dans leurs pays respectifs.
Les dirigeants militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé, ce samedi 6 juillet, à Niamey l'acte constitutif de la Confédération des États du Sahel. Le général Tiani, le colonel Goïta et le capitaine Traoré se sont engagés à renforcer leur coopération dans plusieurs domaines. Le Malien Assimi Goïta présidera aux destinées de l'AES pendant un an et le Burkina accueillera la première session parlementaire de cette toute nouvelle institution.
Les signataires "ont décidé de faire un pas vers une plus grande intégration", lit-on dans une note commune annonçant la signature du traité instituant la Confédération. Le document a été signé par le leader de la transition nigériane Abdourahamane Tchiani, par le président de transition du Burkina Faso Ibrahim Traoré et par son homologue malien Assimi Goita.
La réunion s'est tenue à la veille du sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont les trois pays ont annoncé leur retrait en janvier. En septembre dernier, les trois pays - dont les juntes putschistes ont rompu les liens avec la France et l'Occident en se positionnant dans la sphère d'influence russe - ont formé l'Alliance des États du Sahel (AES), une initiative militaire mais aussi diplomatique, qui entend garantir l'indépendance du pays. trois pays auprès des instances régionales ou internationales.
Par la suite, les ministres des Affaires étrangères des trois pays, réunis à Bamako, ont donné forme complète à cette coalition, lui conférant une dimension politique et diplomatique. Les dirigeants ont nommé aujourd'hui Assimi Goita à la présidence de l'Alliance des États du Sahel pour une période d'un an. "Je voudrais réitérer notre ferme intention de faire de l'AES un modèle de coopération régionale, de solidarité pour le développement, mais aussi un modèle d'intégration sous-régionale, en hommage aux principes de la Charte Liptako-Gourma", a déclaré Goita citant l'acte fondateur de l'AES.
La déclaration de Niamey acte également le retrait « irrévocable » de la Cédéao, ce qu'avait exprimé, quelques heures plus tôt, le général Tiani au cours de son discours.
Le sommet de Niamey a accordé une place de choix à la libre-circulation des personnes et des biens au sein de la Confédération. En franchissant cette nouvelle étape, les chefs d'État de l'AES ont décidé de la mise en place d'une force unifiée de l'AES et d'un plan dit trilatéral permanent pour les actions militaires. Sur le plan du développement économique et social, la Confédération de l'AES a décidé de la création entre autres d'une banque d'investissement et la mise en place d'un fonds de stabilisation.
Africa24monde et RSA