Enlèvement des lycéens dans l’État de Katsina dans le nord-ouest du Nigeria
Toujours pas de nouvelles de lycéens enlevés dans leur établissement scolaire ...
© Les forces de sécurité sur les lieux de l'attaque à la voiture piégée survenue dans le quartier des affaires de Mogadiscio, le 28 février 2019. © REUTERS/Feisal Omar
Selon un rapport confidentiel de l’ONU révélé par l’agence Reuters, les shebabs fabriquent désormais eux-mêmes leurs explosifs. Ce qui explique la recrudescence des attaques du groupe islamique en Somalie.
Les combattants shebabs sont capables de fabriquer eux-mêmes leurs explosifs. C’est ce que révèlent pour la première fois des analyses effectuées sur les terrains d’une vingtaine d’attaques commises depuis juillet dernier en Somalie.
Il s’agit là d’un changement majeur dans les méthodes des shebabs qui utilisaient jusqu’ici essentiellement des explosifs militaires, comme des mines ou des mortiers. Mais ces dernières années, les attaques sont devenues plus fréquentes et plus dramatiques encore.
En octobre 2017 à Mogadiscio, un camion bourré d’explosifs faisait 500 morts. Une question se pose alors : comment les shebabs avaient-ils pu se procurer une telle quantité d’explosifs ? C’est là que les experts soupçonnent une fabrication maison, sans pouvoir le prouver à l’époque. Aujourd’hui, un rapport confidentiel des Nations unies confirme donc leurs doutes.
Pour fabriquer leurs bombes, les shebabs mélangeraient de la nitroglycérine hautement explosive avec du nitrate d’ammonium ou de potassium, utilisé dans les engrais, et du charbon. De quoi faciliter l’organisation des attaques.
Un camouflet pour la communauté internationale dans sa lutte contre le groupe terroriste. Une douzaine d’attaques leur sont imputées depuis le début de l’année en Somalie.
Par Africa24monde avec RFI