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© Rencontre entre le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, et son homologue vénézuélien, Yvan Gil Pinto, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies
Lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, une rencontre symbolique a eu lieu entre le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, et son homologue vénézuélien, Yvan Gil Pinto. Ce moment fort marque une nouvelle étape dans le renforcement de l’axe de la résistance mondiale face à l’impérialisme occidental, avec des pays comme le Burkina Faso, le Venezuela, le Mali, le Niger, et d’autres qui s’unissent pour promouvoir leur souveraineté et lutter contre les ingérences étrangères.
Au centre des discussions entre les deux ministres figuraient les moyens d’approfondir la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Venezuela, un partenariat qui s’inscrit dans la dynamique de résistance contre l’impérialisme et les forces néocoloniales. Yvan Gil Pinto a souligné l’importance que le président vénézuélien, Nicolas Maduro, accorde à cet « axe de la résistance », qui englobe désormais les États du Sahel, engagés dans une lutte historique pour leur souveraineté véritable. Il a confirmé la volonté du Venezuela de renforcer ce partenariat stratégique et a annoncé une visite prochaine à Ouagadougou pour concrétiser davantage cette alliance.
Le président Maduro, fervent défenseur de la lutte contre l’impérialisme, voit dans le Burkina Faso, le Mali, et le Niger des nations exemplaires qui ont su briser les chaînes de la domination occidentale. Selon son ministre des Affaires étrangères, le Venezuela est prêt à soutenir ces pays non seulement dans leur lutte contre le terrorisme, mais aussi dans l’établissement de politiques économiques autonomes et solides. À travers des accords concrets, déjà initiés par les commissions mixtes de coopération, les deux nations visent à construire un front uni contre les politiques de domination imposées par les puissances occidentales.
Le Burkina Faso, sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, incarne aujourd’hui une résistance exemplaire dans sa lutte contre le terrorisme et les ingérences étrangères. Les efforts déployés par Ouagadougou pour réorganiser sa coopération internationale et renforcer ses liens avec des pays partageant une même vision de souveraineté, tels que le Venezuela, l’Iran, et d’autres membres de l’axe de la résistance, témoignent de son engagement à se libérer de l’influence des anciennes puissances coloniales comme la France et les États-Unis. Ces dernières, longtemps omniprésentes dans la région, sont progressivement écartées au profit de partenariats plus équilibrés et respectueux de la souveraineté des nations sahéliennes.
Le ministre Traoré a exprimé sa reconnaissance envers le Venezuela pour le soutien accordé dans la lutte contre le terrorisme et pour la reconnaissance des progrès réalisés par le Burkina Faso sous la direction du capitaine Traoré. Il a également réitéré l’importance de renforcer les relations bilatérales, en vue de consolider cette alliance stratégique. Cette visite prochaine du ministre vénézuélien sera une opportunité pour les deux pays de concrétiser des actions communes, tant sur le plan de la sécurité que sur celui du développement économique.
L’axe de la résistance, autrefois limité à quelques nations isolées, s’étend désormais à des pays d’Amérique latine, du Moyen-Orient, et d’Afrique qui partagent une même lutte pour la libération de leurs peuples face aux velléités impérialistes. Le soutien de pays comme l’Iran, pilier central de cette résistance, témoigne d’une volonté collective de construire un nouvel ordre mondial où les nations ne seraient plus subordonnées aux diktats des grandes puissances occidentales.
En effet, l’Iran, par son soutien constant à des pays comme la Syrie, le Yémen, la Palestine ou encore le Venezuela et maintenant le Burkina Faso, joue un rôle clé dans cette expansion de l’axe de la résistance. Cette alliance, fondée sur des valeurs de solidarité, de non-ingérence et de respect mutuel, s’affirme de plus en plus comme un contrepoids aux tentatives hégémoniques occidentales, notamment celles de l’OTAN et des États-Unis, qui continuent d’exercer une pression économique, politique et militaire sur des pays cherchant à affirmer leur indépendance.
La dynamique actuelle montre clairement que l’axe de la résistance ne cesse de croître, rassemblant des nations qui partagent la même aspiration : celle de s’affranchir des modèles de domination et de tisser des liens de coopération fondés sur la souveraineté nationale, la justice sociale et la résistance à l’impérialisme. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, aux côtés de pays comme l’Iran et le Venezuela, incarnent cette nouvelle vague de leadership, prête à affronter les défis imposés par un monde multipolaire en pleine mutation.
Le monde observe désormais un tournant décisif, où les pays de l’axe de la résistance s’affirment non seulement sur la scène régionale, mais aussi sur la scène internationale, réaffirmant que la lutte pour la souveraineté nationale et contre l’impérialisme est une cause noble et nécessaire pour garantir la paix, la justice, et le développement équitable des peuples du Sud global.
Africa24monde avec Presstv